Rendez-vous ■ Le phénomène mondial de l'explosion de l'entreprise cinématographique indienne, précédé bien avant par la musique et le chant indiens, ne connaissent plus de frontières. En effet, la dimension de Bollywood en tant que composante du cinéma populaire du deuxième pays le plus peuplé du monde après la Chine, ne peut que susciter l'apparition de formations ou groupes artistiques faisant référence à un genre cinématographique où le chant et la danse font partie indissociable du scénario. Il en est ainsi de Bollywood pandits, une troupe basée à Londres en Grande-Bretagne composée de danseurs, chanteurs et musiciens. En réalité la formation est internationale, même si la majorité de ses membres sont indiens. Par le biais d'une danseuse d'origine libanaise, reconvertie en interprète pour la circonstance nous avons pu cerner le cheminement de Bollywood pandits dont la carrière a commencé en 1995 dans la capitale britannique. D'essence ancestral, Bollywood pandits développe des spectacles musicaux puisés dans le patrimoine culturel indien mais aussi développe une démarche artistique évoluant avec les temps modernes. La chanteuse du groupe dont le mari est le directeur artistique de la formation, Anu Shukla s'est vu délégué à être le porte-parole au cours de cette conférence de presse. Elle a donné une ébauche sur les prestations de sa compagnie en chants, danses, musiques, partageant le volet chant avec un jeune compatriote lauréat de India Idols. Ce dernier a bien voulu pour quelques instants donner un aperçu sur son talent en conviant la presse par l''interprétation d'un refrain de la fameuse chanson Janitou ainsi que du tube dom hihou repris à l'unisson par nos confrères de la presse. Pour la petite histoire, Anu Shukla a chanté avec Khaled qui l'a sollicité pour un de ses albums. Selon un admirateur de ce genre artistique si spécial «c'est revisiter l'âge d'or de Bollywood en faisant référence à l'esprit originel du genre musical et de la chorégraphie, tout cela revu avec l'évolution du monde moderne. Les instruments musicaux employés sont le «d'hol» ou tambour, «tabla», encore un instrument à percussion, l'harmonium et d'autres instruments anciens. Chansons d'amour, textes anciens issus du terroir, costumes colorés, et un spectacle de danse donnera corps à des scènes de films bollywoodiens. Ce soir à partir de 21h30 à la salle Ibn Khaldoun, les fans de la chanson «hendou» pourront baigner durant une soirée et en direct dans une ambiance musicale prisée dans nombre de pays et de continents. Etant donné qu'Alger n'est pas l'Algérie, quelques journalistes ont émis l'idée d'une tournée à travers certaines wilayas «où la chanson et les films hindous connaissent des admirateurs depuis longtemps». Anu Shukla a répondu pour l'ensemble de la troupe qu'il n'était pas impossible d'organiser une tournée algérienne.