Parution ■ Le nouveau catalogue des éditions ANEP a été dévoilé, lors d'une conférence de presse qui a eu lieu, hier, au centre culturel Mustapha Kateb (place Audin). C'est Samira Guebli, directrice d'édition des éditions de l'Entreprise nationale de communication, d'édition et de publicité (Anep), qui a dévoilé les nouveautés, disponibles notamment lors de la prochaine édition du Salon international du livre d'Alger (Sila), prévu pour le 29 octobre. Ainsi, la rentrée livresque pour les éditions ANEP, cette année, s'avère riche. Un catalogue éclectique, et une ligne éditoriale orientée essentiellement vers la diversité des genres et des thématiques. Les éditions ANEP ont, en l'occurrence, privilégié des livres traitant la littérature, l'art, le patrimoine... Mais c'est l'histoire qui occupe la principale place du catalogue des éditions ANEP. A ce propos, le PDG des éditions ANEP, Ahmed Boussena, présent à al conférence de presse, a indiqué : « Nous avons pour cette édition mis l'accent sur l'histoire, le patrimoine et les villes de l'Algérie », déclarant, e n outre, que trente nouvelles publications seront étalées au salon du livre, en sus des 450 précédentes œuvres. Ainsi, les amateurs de l'histoire peuvent lire les mémoires en langue arabe de Lamine Bechichi, intitulés Moudhakirat Lamine Bechichi La guerre de Libération algérienne à travers Témoignage chrétien, de Malika Corso, préfacé par Henri Teissier Araïs Barberousse de Najoud Ali Kelloudji (ce livre vante le rôle prépondérant de la femme algérienne au cours de la guerre de libération nationale), Congrès de la Soummam, édité une première fois en français en 2006 et réédité en langue arabe, Abdelhafid Boussouf de Chérif Abdedaim, Amar Benkadour Al Djazaïri, de Abdelhamid Sahel, Aïssat Idir et de Ferhat Hached, Deux syndicalistes martyrs, de Amar Belkhodja, une édition collective intitulée El Kalima w rassassa qui est un hommage aux intellectuels qui ont contribué, avec la plume, à l'indépendance de l'Algérie, ainsi que le livre de l'historienne Malika El- Korso, la Guerre de libération algérienne à travers le journal, Témoignage chrétien (1954-1962)... Par ailleurs, les éditions Anep rééditent Awreq lem takoun linnachr, le livre de Soraya Bouamama, celle-ci y livre son expérience à la télévision, durant la décennie noire. D'autres publications d'un autre genre enrichissent le catalogue de l'ANEP : Tifinagh et Aâtach, respectivement de Smaïl Matmati et de Tayeb El Aïdi (ce livre allie littérature et arts plastiques), Biskra, miroir du désert, de Mohamed Balhi, M'zab de Djilali Sari...Les éditions ANEP invitent les lecteurs à un extraordinaire voyage au cœur des mots à travers un livre de Mohamed Nazim Aziri, et qui a pour titre Les mots italiens et espagnols dans le vieux parler algérien. Des essais, romans et poèmes trouvent leur place au catalogue et seront présents avec leurs auteurs au prochain SILA lors d'un calendrier de vente-dédicace. Les éditions ANEP, qui veillent, selon leur PDG, sur «l'évolution du niveau et du contenu du livre, ainsi que sur la hausse de la production éditoriale», a pour souci d'encourager les talents. Cela s'est d'ailleurs traduit par la sortie de Diwan ettaghridat d'Ahmed Hamdi, de L'homme de la nuit, roman d'Ibrahim Saâdi traduit de l'arabe par Marcel Bois. Les éditions ANEP, qui réussissent, et ce, depuis 14 ans de métier dans l'univers du livre, à proposer un catalogue, mettent l'accent également sur les jeunes, en éditant de jeunes plumes, tout en continuant de mettre en lumière les écrits d'auteurs confirmés. Samira Guebli a rappelé que lors de l'édition 2013, les ouvrages littéraires (recueils de poésie, romans...), notamment les écrits de la jeune génération avec un total de 45 titres, ont été privilégiés. «L'impact de cette initiative reste d'ailleurs encore visible et nous avons l'intention de continuer sur cette voie. Nous croyons en la nécessité d'encourager toute création littéraire susceptible de marquer de son empreinte la scène culturelle algérienne et de combler la faille qui sépare la génération passée et celle présente», a-t-elle dit.