Résumé de la 19e partie ■ Bélaid est si déterminé à retrouver sa promise que son regard a changé au point où Bachir en est sérieusement inquiet. Belaid, si tu as un peu de respect pour la différence d'âge qu'il y a entre nous, tu dois m'écouter...Tu viens d'effectuer un long voyage...tu es fatigué même si tu sens que tu es en forme... Ma mère à l'heure qu'il est a dû mettre de l'ordre dans ta chambre que tu as délaissée pendant des années. — Bachir, avant de rentrer à la maison, j'aimerai que l'on fasse un petit tour à l'épicerie...Elle existe toujours ? — Bien sûr ; c'est moi qui la tiens... mais aujourd'hui comme je suis avec toi, c'est ton père qui s'y trouve... — On y va ? J'ai tellement envie de me rappeler mon enfance... — Et surtout les bonbons que tu piquais du bocal en verre... — Oui... Les fameux bonbons... mais je ne les mangeais jamais seul. Je les partageais toujours avec Dahbia... Quand ils furent en vue de l'épicerie, Bachir vit que cheikh Nafaâ et son père se trouvaient devant l'entrée avec son père. Il voulut en détourner alors l'attention de son cousin mais celui-ci avait déjà aperçu le vieil homme et s'était mis à trembler de colère : — Ah ! Mais je vois que mon père est en grande discussion avec son gendre ! Cela tombe bien... J'ai justement quelques petits mots à leur dire... Bachir s'affola et tenta de saisir son cousin par le bras : — Belaid s'il te plaît...rentrons...Tu es fatigué et tu risques de commettre quelque chose d'irréfléchi... Mais Belaid, beaucoup plus fort que lui, le repoussa et se dirigea d'un pas décidé vers les deux vieux hommes. Bachir se tint la tête et se mit à courir derrière lui lorsqu'il l'eut vu se saisir de son pistolet ! —Belaid ! Reviens ! Reviens ! s'était-il mis à hurler.... En voyant arriver son fils avec un pistolet, cheikh Abdellah comprit où il voulut en venir et lui fit barrage avec son corps : — Qu'est-ce qui te prend, Belaid ? Tu es fou ! Tu veux tuer cheikh Nafaâ ? S'il y a quelqu'un qui mérite d'être tué, c'est bien moi... Allez, allez, vas- y tire ! Bachir à son tour arriva et se plaça entre lui et Belaid : — Belaid s'il te plaît, calme –toi, nous allons parler de tout cela tranquillement et s'il faut que l'on ramène Dahbia on la ramènera mais cache ce pistolet... — Je n'ai pas l'intention de tuer qui que ce soit...en tout cas pas pour l'instant... Je voulais juste faire comprendre que lui et son fils n'auront pas la vie tranquille tant que Dahbia sera chez eux. A suivre