Résumé de la 39e partie ■ On fait appel à un marabout et celui-ci décèle aussitôt un terrible sortilège. Le marabout se mit à crier : — Alatif ! Alatif ! Alatif ! Alatif ! Alatif ! Qu'est-ce que c'est que cela ? Il y a vraiment des gens haineux à ce point pour s'adonner à ce genre de cruauté ? — Cheikh Abdellah et son neveu Bachir se regardèrent, pendant quelques fractions de secondes puis le jeune homme prit la parole : — Qu'est-ce que vous avez découvert, ya cheikh ? — Ce que j'ai découvert ? Mais c'est une vraie catastrophe ! je n'ai jamais vu autant de haine, autant de cruauté et autant d'intention de semer la mort et la haine. Cheikh Abdellah, qui avait toujours été méfiant à l'égard des marabouts, se retrouva soudain crédule et croyant en leurs prétendus pouvoirs parce qu'il voulait à tout prix que son fils s'en sorte... Il se passa la main sur son visage émacié comme pour mieux se réveiller et prendre conscience de ce qui se passait et il demanda : — Et est-il possible de savoir ce que cette personne a ? Et ce qu'il y a lieu de faire pour la soustraire au sortilège dont elle est victime ? — Ce qu'elle a est facile à savoir... La personne qui lui veut du mal s'est arrangée pour que ses pieds foulent des substances diaboliques...Des substances généralement difficiles à obtenir sauf si vraiment on est obstiné et aveuglé par la haine. Il s'agit des poils de rats mélangés à la cervelle d'hyène... Le tout séché, moulu et transformé en poudre. Même si on déverse cette poudre en grande quantité quelque part à l'intérieur d'une maison, elle passe inaperçue parce qu'elle ressemble à de la poussière ordinaire... — Et quel est le but de cette pratique diabolique ? — Son but est de tuer, bien sûr. Tous les remèdes de la médecine moderne sont impuissants devant ce type de sortilège... — Il n'y a donc aucun espoir ? demanda Bachir. — Si... Il y a toujours un remède contre le mal... — Tu peux donc sauver mon fils ? ajouta Cheikh Abdellah... — Bien sûr... Commencez d'abord par laver cette chemise avec de l'eau courante puisée dans une rivière... Cette eau doit être puisée avec un seau en bois... Attention ce seau doit être neuf ! Il ne faut pas qu'il ait été déjà utilisé pour un autre liquide. Il faut que l'eau de cette rivière soit la première qu'il reçoive. — Hum... D'accord... fit Bachir... Nous ferons tout ce que tu voudras ! A suivre