Résumé de la 24e partie ■ Bachir comprend que son cousin Bélaid est inflexible et qu'avec lui il faut désormais ruser. Une seule idée préoccupait Bachir : comment s'emparer de l'arme de Bélaid ? Au crépuscule, les quatre ouvriers s'en allèrent après qu'ils eurent été payés par Bélaid qui leur demanda de revenir le lendemain à la première heure. Le travail qui avait été accompli était phénoménal : l'intérieur de la maison avait été nettoyé complètement et à grande eau par dessus le marché. Et toutes les herbes sauvages qui entouraient la maison avaient été arrachées et brûlées. — A ce rythme-là, opina Bachir, dans trois jours, la maison sera habitable de nouveau... — Oui, grâce à toi et grâce aux quatre gaillards que tu m'as trouvés... — Tu as vu ? Ils ne trichent pas au travail ! Chacun d'eux abat le travail de trois ou quatre bonhommes... — C'est vrai... En passant devant la boutique fermée de son oncle, Bachir ne put s'empêcher de s'en vouloir : — J'étais si occupé avec toi que ton père à dû baisser lui-même le rideau...Il doit être très lourd... — Oui... Il est très lourd en effet, mais tu sais, n'importe quel passant peut lui donner un coup de main... Les deux jeunes hommes arrivèrent devant la maison et ils trouvèrent le vieux Abdellah devant la porte : — Bonsoir, père... —Bonsoir aâmmi Abdellah — Bonsoir mes enfants, répondit celui-ci d'une voix joviale qui étonna Bachir... Je suis passé tout à l'heure devant la maison de mon frère Saïd, Allah yerrahmou et j'ai vu que vous étiez très occupés... Je n'ai pas voulu vous déranger et j'en suis revenu sans que vous ne me voyiez... — Tu avais besoin de quelque chose, père ? — Oui... j'avais besoin de vous annoncer une très bonne nouvelle. — Une bonne nouvelle ? firent Bélaid et Bachir en même temps. Rentrons à la maison, je vais vous dire de quoi il s'agit.... Bachir et Bélaid trouvèrent Ghania toute souriante. C'était la preuve, se dirent les deux jeunes gens, que la surprise annoncée par cheikh Abdellah était vraiment bonne. — Je sais, dit le vieil homme, que vous êtes pressés d'entendre la bonne nouvelle, mais laissez-moi encore jouir du plaisir de votre regard intrigué... — Oh ! père, fit avec tristesse Bélaid, la seule nouvelle qui puisse constituer une bonne surprise c'est que la famille de cheikh Nafâa ait décidé de «libérer» Dahbia mais je ne pense pas qu'il s'agisse de cela... Le vieil homme leva les bras au ciel et s'écria : — C'est de cela qu'il s'agit mon fils ! A suire