Cette tenue traditionnelle est également portée notamment à Oran et Mostaganem. Pur produit de l'artisanat tlemcénien, elle était portée par les princesses tlemcéniennes d'antan. Ce costume nuptial traditionnel sera à l'honneur, jeudi prochain dans la capitale des Zianides, à l'occasion de la célébration de la 2e année de son inscription au patrimoine immatériel universel, selon de la directrice du Centre national d'interprétation du costume traditionnel algérien, initiateur de l'évènement. Deux films documentaires seront projetés à cette occasion, pour la première fois, au grand public à la cinémathèque Djamel Chanderli de Tlemcen. La première projection relatera l'histoire de la Chedda et son inscription par l'UNESCO, le 5 décembre 2012, au patrimoine universel, alors que le deuxième documentaire abordera les missions allouées au Centre d'interprétation du costume traditionnel algérien, a indiqué Mme Radia Ainad-Tabet. Des chercheurs et historiens intéressés par la genèse de cette oeuvre d'art, ainsi que des artisans activant dans la confection du caftan tlémcenien et autres accessoires du costume nuptial de la ville des hammadites auront à débattre de l'origine de cette belle tenue, de son évolution dans le temps et des moyens à mettre en œuvre pour sa préservation, a-t-elle souligné. Le Centre national d'interprétation du costume traditionnel algérien œuvre, depuis son inauguration en février 2014, à collecter toutes les données relatives à la Chedda, mais aussi d'autres tenues traditionnelles de toutes les régions d'Algérie. Plusieurs manifestations dont des expositions, des conférences, des tables rondes, des défilés et des rencontres avec les artisans et chercheurs de l'université de Tlemcen ont été organisées tout au long de cette année, pour collecter le maximum d'informations relatives à ce costume féminin tlemcenien et autres tenues kabyle, chaouie, nailie, targuie (...), a indiqué la même responsable.