Dynamique - Relance de l'activité économique et par ricochet, la création de nombreux postes d'emploi. C'est l'ambition que veut porter le projet de dédoublement de la ligne ferroviaire El Affroun (Blida)-Khemis Miliana (Aïn Defla). Lancés en décembre 2010, dans le cadre du nouveau tracé de la voie ferrée Alger-Oran et de sa modernisation, les travaux de réalisation du tronçon en question ont atteint un taux d'avancement de 43 %, selon les responsables locaux du secteur des transports. Le projet de dédoublement de la ligne ferroviaire El Affroun (Blida)-Khemis Miliana (Aïn Defla), lancé il y a 4 ans, assurera, une fois achevé, une plus grande fluidité du transport des voyageurs et des marchandises. Le projet comprend sur son itinéraire notamment six gares (dont 2 se trouvent sur le territoire de la wilaya de Aïn Defla) ainsi que deux (2) tunnels, longs respectivement de 7 368 et 7 337 mètres linéaires. «Le premier tunnel, celui de «Ramdane», situé au niveau de Oued Djer, dans la wilaya de Blida, a une longueur de 2 796 mètres alors que le second, dénommé «El Gantas», implanté dans la commune de Hoceinia (Aïn Defla), consiste en deux tubes d'un linéaire de 7 368 mètres pour le côté sud-est et 7 337 mètres linaires pour le côté nord-est», explique le chef de service exploitation à la direction des transports de la wilaya, Terbaoui Abed. Le taux d'avancement des travaux de creusement de ces deux tunnels a dépassé les 50 %, a précisé le même responsable, signalant que huit mètres linéaires sont creusés quotidiennement. Le directeur des transports de la wilaya, Fodhil Dridah, a, pour sa part, noté qu'en sus des travaux de réalisation de ces tunnels, le projet comporte la rectification du tracé entre les gares ferroviaires d'El Affroun et de Khemis- Miliana. «Six autres gares seront ainsi créées, outre 17 ouvrages d'art», a-t-il indiqué, relevant que plus de 1500 travailleurs (dont quelque 1040 Algériens) travaillent d'arrache-pied, de jour comme de nuit, pour achever ce mégaprojet. «La mise en circulation d'autorails modernes et l'électrification des lignes de chemin de fer traduisent assurément la volonté de l'Etat de généraliser ce moyen révélateur de développement et qui est à même de désenclaver toutes les régions du pays», observe Azzedine, enseignant à l'université de Khemis Miliana. Rappelons que le projet a été confié à deux entreprises étrangères (chinoise et turque). Son contrôle et son suivi sont, pour leur part, confiés à un groupement de bureaux d'études étrangers (français et allemand).