Egypte: vidéo djihadiste ♦ Un groupe djihadiste égyptien a publié hier mardi des images vidéo montrant selon lui l'exécution de deux informateurs de l'armée dans son bastion de la péninsule du Sinaï. Ansar Beït al-Maqdess, le principal groupe armé du pays, qui a prêté allégeance à l'organisation groupe Etat islamique (EI) en novembre et s'est rendu responsable de nombreuses attaques meurtrières contre l'armée et les forces de sécurité égyptiennes, a déjà publié des vidéos d'exécutions. La nouvelle vidéo diffusée sur YouTube présente des «aveux» de quatre hommes admettant avoir été des informateurs. Les images montrent ensuite un insurgé tirant sur la tête de deux hommes ayant les mains liés, dont un avec les yeux bandés. Syrie: bilan ♦ Plus d'un millier de djihadistes ont été tués en trois mois en Syrie par les frappes de la coalition conduite par les Etats-Unis, a affirmé hier mardi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Selon son décompte, les frappes ont tué 1.046 membres de l'EI, en grande majorité des non-Syriens, 72 du Front al-Nosra, 1 prisonnier djihadiste dont on ignore à quelle organisation il était affilié, et 52 civils. Accusé de crimes contre l'Humanité, l'EI compte des dizaines de milliers de combattants et est responsable de viols, rapts, exécutions et crucifixions dans les vastes régions sous son contrôle en Syrie comme en Irak. Inde : carnage ♦ Cinquante-six personnes ont été tuées hier mardi dans des attaques menées dans l'Etat d'Assam, dans le nord-est de l'Inde, et attribuées aux séparatistes du Front démocratique national de Bodoland (NDFB). Des témoins ont rapporté que des insurgés avaient obligé des villageois à sortir de chez eux avant de les exécuter froidement. Des enfants figurent parmi les victimes, selon le chef du gouvernement de l'Etat. «Nos forces tentent toujours d'atteindre les zones les plus éloignées pour savoir s'il reste des corps dans les maisons ou la forêt» a déclaré ce mercredi un haut fonctionnaire de la police d'Etat indienne. «C'est l'une des attaques récentes les plus barbares. Les insurgés n'ont même pas épargné les enfants», a-t-il réagi. Burkina Faso : justice ♦ La justice burkinabè a été "saisie pour la réouverture" du dossier Nobert Zongo, un journaliste burkinabè assassiné en 1998 sous le régime de l'ex-président Blaise Compaoré et dont le meurtre ne fut jamais élucidé, a annoncé hier mardi le gouvernement du Burkina Faso. Le 13 décembre 1998, Norbert Zongo a été tué alors qu'il enquêtait sur le meurtre sous la torture de David Ouédraogo, le chauffeur de François Compaoré, frère cadet de Blaise Compaoré. Son corps calciné fut retrouvé avec les dépouilles de trois de ses camarades le même jour à Sapouy, à une centaine de kilomètres de Ouagadougou. François Compaoré avait un temps été inculpé "de meurtre et recel de cadavre", avant que les poursuites ne s'arrêtent.