Résultats ■ En une année et demie, 147 projets ont été réalisés couvrant un budget de 7 milliards de centimes, la commission d'enquête financière n'a relevé aucune anomalie. Située à 40 km à l'Est du chef lieu de la wilaya, l'APC d'Azazga est toujours fermée et ce depuis le 21 septembre 2014. Il a été incombé au maire la mauvaise gestion des affaires de l'APC. Cette dernière a fait objet d'une enquête. La commission d'enquête a rendu son verdict et relève qu'aucune anomalie dans la gestion des affaires de la cité n'est prouvée. De l'autre côté, les membres de l'éxécutif comptent faire intervenir le ministère de l'Intèrieur En effet, les membres de l'éxécutif de l'assemblée ont tenu une conférence, hier samedi, au niveau de l'enceinte de l'annexe de la maison de la culture Mouloud Mammeri d'Azazga dans le but de faire le point sur la réalité de ce blocage qui dure et perdure. Dans un communiqué rendu public, les élus ont estimé que «le moment d'agir sagement et pacifiquement pour sauvegarder les intérêts de la commune est venu, avant qu'il ne soit définitivement trop tard pour le développement de notre région.» Par ailleurs, le maire, Mustapha Bouadi, devant une assistance nombreuse estimée à près de 700 personnes, s'est longtemps attardé sur le travail entrepris par son équipe afin de réaliser les projets alloués à la commune, y compris ceux qui sont restés inachevés pendant le mandat de l'ex-exécutif, ainsi que tous les nouveaux projets. Au total 147 projets, couverts par une enveloppe financière de 47 milliards de centimes, ont été réalisés en une année et demie. L'édile de l'APC n'a pas manqué également de mettre le point sur d'autres importants acquis et réalisations de son assemblée, spécialement la récupération des 12 hectares jouxtant le lycée technique qui étaient l'objet de manœuvres de dilapidation. Cet important lot foncier sera réservé à la réalisation de trois grands projets au profit de la jeunesse d'Azazga, à savoir, une piscine olympique, une salle de fêtes et une salle de conférence de 1 000 places. Par ailleurs, le maire est revenu sur les accusations portées sur sa propre personne et sur les membres de l'exécutif. Ces accusations n'ont aucun fondement, comme l'attestent d'ailleurs les résultats de la commission d'enquête de wilaya. Le premier responsable de l'APC a fait appel au chef de Daira pour intervenir afin d'écarter ce groupe d'individus et de remettre l'assemblée en place, avant d'annoncer d'autres actions et déplacements qui seront entrepris afin de solliciter l'intervention du ministère de l'intérieur et de l'APN pour un dénouement de la crise qui secoue la mairie depuis près de quatre mois. Par ailleurs, M. Bouadi n'a pas manqué de se démarquer des accusations et des propos indignes portées à l'encontre du premier magistrat de la wilaya qui a fait d'importantes réalisations pour la wilaya. Lors de son intervention, le premier vice-président, M Arhab dira : «Nous sommes élus légalement par la population, et donc ce n'est pas un rapport de force qui nous éloignera de notre place», avant que la parole ne soit donnée à chacun des quatorze membres présents parmi lesquels on citera M. Ben Tahar et Mme Belkacem, qui ont également fait appel à l'autorité publique pour le dénouement de cette situation devenue intolérable. Pour leur part, les citoyens et responsables des cinq comités des villages que comptent les commune Ait Bouadha, Hendou, Azazga, Cheurfa et Tinkicht n'ont pas manqué, lors de leurs prises de parole, d'apporter leur soutien indéfectible et de dénoncer par la même les agissements de ces individus et l'absence de l'Etat pour mettre fin au règne de ces individus.