En vue de solutionner ce conflit qui paralyse cette localité, une commission pluridisciplinaire a été diligentée par le wali Abdelkader Bouazghi pour enquêter dans les affaires de la commune. Les résultats de cette commission qui a passé au crible l'ensemble des documents inhérents notamment aux projets en cours au niveau de cette localité, font état d'une gestion saine des affaires de la localité . Aucune anomalie dans la gestion de l'APC susceptible de nécessiter la dissolution de ladite assemblée ni de poursuites judiciaires à l'encontre du maire n'ont été relevées par la dite commission. Le wali lui-même a fait une déclaration au cours d'un conseil de wilaya où il a cité l'assemblée pour sa gestion saine des affaires communales et a même fait une autre déclaration sur les ondes de la radio locale où il a annoncé les résultats de l'enquête qui a durée 25 jours. Toutefois, les résultats de l'enquête et les déclarations du premier magistrat de la wilaya n'ont pas convaincu les protestataires de quitter les lieux. A ce propos, le P/APC dira que ces mêmes «individus qui demandent une enquête de la wilaya avaient même faussement accusé par le passé le wali, le commissaire de police et le chef de daïra de gestion malsaine». Il ajoutera également que «la cour des comptes est déjà passée avant cette commission et aucun reproche ne nous a été fait» avant de préciser : «J'ai géré l'APC conformément au code communal que j'ai respecté à la lettre.» « Ma carrière est derrière moi, je suis là pour l'intérêt des citoyens» Accusé par ces détracteurs d'avoir acquis des logements au profit de sa famille au niveau de la ville d'Azazga et d'avoir détourné les deniers publics à son profit, il dira à ce propos : «Il existe une volonté de nuire à ma personne, on m'accuse d'avoir volé. Que l'on dise ce que j'ai volé ! J'invite la population à déposer plainte si quelqu'un a vu le maire ou son équipe voler quelque chose !». Il ajoute plus loin : «Ces individus se sont même mêlés de ma vie privée. Je ne possède aucun logement ni en mon nom, ni en celui de ma femme ou de mes enfants, au niveau de la ville de d'Azazga en dehors de la demeure familiale que m'ont léguée mes grands-parents, que j'ai rafistolé, où d'ailleurs j'habite en ce moment. D'ailleurs, mes enfants n'ont pas besoin de moi pour faire leurs carrières. Ils sont docteurs et ingénieurs et ils gagnent très bien leur vie et n'ont pas besoin de moi pour assurer leur avenir.» Un clan au sein de l'administration Le P/APC qui affirme que sans son équipe, la situation serait restée bloquée en raison de la corruption, du favoritisme et de la bureaucratie et a fait part de l'existence d'un «clan» au sein de l'administration qui fait tout pour bloquer l'aboutissement des projets comme cela était le cas lors du précédent mandat. «J'ai hérité d'une administration moribonde et corrompue. J'ai dû opérer des mutations de plusieurs fonctionnaires. J'ai placé un ingénieur à la tête du parc, qui recèle des milliards et qui était géré par un illettré. J'ai également opéré des mutations au sein du bureau des marchés et de la comptabilité pour assainir la situation où j'ai placé des ingénieurs et des architectes. Cette équipe technique a contrecarré la bureaucratie qui avait verrouillé l'APC et il m'a fallu 3 mois pour situer le blocage pour démasquer le clan qui avait bloqué l'ancienne mairie pendant une année et demie», ajoutera encore M. Bouadi. Ce clan est dirigé par un élu dont le gendre est secrétaire général de l'APC, ce dernier avait acheté un matériel électrique de la ville chez son propre fils, précisera M. Bouadi. Par ailleurs, notre interlocuteur a tenu à préciser qu'à son arrivée à la tête de l'APC, cette dernière était dans un état de délabrement avancée, et qu'il a du faire des travaux d'aménagement à même de permettre au personnel d'effectuer sa tâche dans de bonnes conditions. «Les problèmes sociaux des travailleurs ont été réglés par mes soins. Et ces derniers, notamment ceux du nettoyage, ont été équipés de tenues vestimentaires nécessaires qu'ils n'avaient pas auparavant. D'ailleurs, d'autres aménagements sont en cours au niveau du parc où sera construite une cantine pour les employés de l'APC», dira-il.. «Je n'ai de mépris envers personne et surtout pas envers les citoyens qui m'ont élu !» Le maire a fait objet de moult accusations de la part de ses détracteurs qui l'accusent même de mépris envers la population qu'il ne reçoit jamais et aussi d'avoir érigé «neufs portes» au niveau de l'enceinte administrative. A se sujet notre interlocuteur dira : «Je n'ai de mépris envers personne et surtout pas envers les citoyens qui m'ont élu. Je reçois à chaque fois que le temps me le permet les citoyens».Il ajoutera également que 4 vice-présidents reçoivent en permanence les citoyens même en dehors de la journée de réception, cela en plus des quatre présidents de commissions qui reçoivent les citoyens au niveau des antennes administratives. «Je n'ai érigé qu'une seule et unique porte entre mon bureau et celui du vice-président. D'ailleurs ces personnes qui m'accusent de mépris ne sont jamais venues me voir ! Et puis même si j'aurai aimé recevoir tout le monde, je ne le pourrai pas en une seule journée de réception par semaine», dira-il.