Résumé de la 4e partie Mohammed se querelle avec Houria puis se réconcilie avec elle. Il promet de nouveau de consulter un médecin pour son impuissance.... Les jours passent et c'est, pour le couple, le statu quo. Mohammed a beau faire des efforts et Houria a beau l'encourager et l'entourer d'affection, rien ne se produit. ? Ce sont la fatigue et le stress, dit-il à chaque fois. Houria finit par se décourager et ne lui dit plus rien. C'est alors qu'il fait sa crise. Ils se mettent au lit et quand elle lui tourne le dos, il s'écrie : ? Tu me tournes le dos ! Elle se tourne aussitôt vers lui pour couper court à la querelle qui s'annonce. Mais Mohammed est en colère. Il se lève du lit et se met à déambuler dans la chambre. ? Tu me méprises ! dit-il, tu considères que je ne suis plus un homme ! ? Tu te trompes, dit-elle. ? Bien sûr que c'est la vérité ! Je ne suis plus un homme ! Allez, dis-le ! Dis-le ! Il s'approche d'elle : dis que tu ne veux plus de moi ! ? Tu es fou ! Il la prend par les épaules et la secoue. ? Si tu veux me quitter pour te remarier, c'est ton droit ! ? Tu es fou ! Tu es fou ! crie-t-elle. ? Je ne t'en voudrais pas si tu te remariais ! C'est ton droit le plus absolu ! Elle le repousse violemment. ? Tu me fais mal ! ? Tu ne sais pas combien tes regards chargés de reproches me font mal. Mais j'ai fini par comprendre pourquoi tu ne supportes pas mon état? Tu es jeune et bien portante, toi ! ? Tu es fou? Ce n'est pas pour cela que je te pousse à consulter un médecin ! C'est pour toi ! ? Moi je suis perdu ! Je ne mérite plus de vivre. Il s'effondre sur le lit et se met à sangloter. Houria, très émue, le prend dans ses bras, comme un enfant. A ce moment-là, la porte de la chambre s'ouvre. Ce sont les deux petits que les cris ont réveillés. Ils voient leur parents pleurer, ils se mettent, eux aussi, à pleurer. ? Mes pauvres petits ! s'écrie Houria. Elle laisse Mohammed et leur ouvre les bras ; ils s'y précipitent. Elle les serre contre elle, puis elle attire de nouveau Mohammed vers elle. Et tous les quatre, restent ainsi un moment. Houria finit par libérer les petits. ? Retournez dans votre chambre. ? Papa est malade ? demande Nazim, l'aîné. ? Oui, mais il ira voir le médecin, il prendra des médicaments et il guérira. Elle se tourne vers Mohammed. ? N'est-ce pas que nous irons voir le médecin, demain ? ? Oui, dit-il docilement. ? Allez dormir, dit-elle encore aux enfants. Et à Mohammed : toi aussi, tu dois dormir. (à suivre...)