Projet ■ jaâfar Gacem, réalisateur de sitcoms, planche sur un nouveau concept humoristique. Après avoir signé plusieurs productions télévisuelles, à l'exemple de deux sitcoms (Nass M'lah City et Djemaï Family), d'un feuilleton dramatique (Mawiid Maâ El Kadar) ou encore d'une caméra cachée (Wesh Dani) dont le principe consiste à piéger les célébrités, Djaâfar Gacem compte revenir avec une nouvelle série, une sitcom, qui est en phase de préparation, et qui est programmée pour le mois de ramadhan sur Echourouk TV. Selon une source bien informée, anouslesécrans.com, un site web, spécialisé dans le cinéma, Djaâfar Gacem planche sur un nouveau concept humoristique, à mi-chemin entre «Les mille et Une Nuit» et la série télévisée de fantaisy historique «Kaamelott», diffusée il y a quelques années, entre le 3 janvier 2005 et le 31 octobre 2009 sur la chaîne de télévision française, M6. La série s'inspire de la «légende arthurienne» et apporte une vision décalée de la légende en présentant un «roi Arthur» qui peine à être à la hauteur de la tâche que les dieux lui ont confiée. Entouré de «chevaliers de la Table ronde» passablement incompétents, confronté à «l'Empire romain» et aux incessantes incursions barbares, il doit encore trouver le «Saint Graal». Le tournage a déjà commencé en Tunisie. Cette sitcom aura pour titre soit «Achour al achar» ou «Dawla al achouria». Au casting, on peut citer Athmane Bendaoud, Sid Ahmed Agoumi, Salah Ougrout, Souhila Mallem et beaucoup d'autres comédiens tels que Sid Ahmed Agoumi, Salah Ougrout, Souhila Mallem et beaucoup d'autres comédiens. La sitcom racontera «une histoire qui touche les sensibilités les plus austères pour montrer l'intensité de la tragédie vécue dans une guerre. L'objectif, à travers cette sitcom, n'est pas seulement de mettre en scène la guerre, sa violence, ses stigmates, mais c'est aussi de tourner en dérision ces événements. En bref, Djaâfar Gacem a su exploiter sa matière dans un souci de simplifier la lecture et la compréhension de son nouveau projet». Ainsi, Djaâfar Gacem impulse une conception nouvelle d'écriture de sitcom. Il s'attaque à une autre écriture plus dure et plus complexe que celle de ses autres réalisations, donc plus difficile peut-être, et ce, par souci de réussir à partager une passion, transmettre une vision, communiquer avec les téléspectateurs et à leur donner un peu de rêve. Ça sera, pour lui, une fois encore, un autre exercice de style, une autre approche de concevoir un imaginaire bien étudié, d'élaborer avec soin le dialogue, la mimique et l'expression afin de réussir à illustrer une situation burlesque en vue de faire rire les téléspectateurs. Yacine Idjer Djaâfar Gacem envisage un nouvel humour, fin, recherché. Une situation comique bien écrite, élaborée, travaillée et recherchée, le tout dans une réalisation dynamique, fluide et accrocheuse. C'est dire que la mise en scène, donc la direction des acteurs sera crédible. Puisqu'il réussit chaque fois à créer un lien interactif avec le téléspectateur. Car Djaâfar Gassem ne veut pas être passif. «La télévision d'aujourd'hui n'est pas passive. Il s'agit de divertir et surprendre le téléspectateur», répète-t-il toujours. Celui qui a le talent de choisir un thème, le traiter avec beaucoup de finesse sans forcer sur le message, réussit toujours à fédérer un grand public avec un humour pas du tout futile, mais utile à une situation donnée. D'ailleurs ses réalisations, qui sont exigeantes afin de donner aux téléspectateurs, un produit de bonne qualité, ont eu un grand impact populaire. Parce qu'à chaque fois, il arrive à créer des situations à l'atmosphère aéré, qui parlent au public. Y. I.