Déclaration ■ Le président du COA avait annoncé, récemment, que l'Algérie n'a que peu de chances d'organiser la CAN 2017 de football, se fiant à des informations «fiables». Pour Mustapha Berraf, qui intervenait dans un forum d'un quotidien arabophone, «l'Algérie a perdu l'organisation de la CAN 2017. Selon mes informations, c'est le Gabon qui organisera cette compétition». Mais voilà que le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, réplique deux jours plus tard, lors d'une visite au complexe sportif Ahmed-Ghermoul d'Alger, hier. Le premier responsable de la tutelle n'a pas raté l'occasion pour tirer à boulets rouges sur Berraf - sans le citer - en indiquant : «Tout ce qui a été dit à ce sujet n'est que pures spéculations, rien de plus, et cela ne servira en rien la candidature de l'Algérie». Tahmi ajoutera que l'Algérie a déposé sa candidature pour abriter la 31e édition de la CAN après l'aval du Gouvernement, se montrant confiant quant à une issue favorable, le 8 avril prochain, date de l'annonce de la décision de la CAF. Berraf qui ne comprend pas cette sortie médiatique, a évité de spéculer, selon des indiscrétions, préférant tergiverser avant de répondre. Le journal égyptien, Al-Yaoum Al-Sabaâ, et se fiant à une source responsable de la CAF, a rapporté, hier, que l'Instance continentale «compte confier l'organisation de la prochaine CAN à l'un des pays de l'ouest de l'Afrique au lieu de l'Algérie, qui a refusé d'abriter le CAN 2015 après le retrait du Maroc». La même source invoque également des considérations électorales, du moment que les prochaines élections de la CAF auront lieu en 2017. Par ailleurs, nous apprenons que Tahmi a été chargé par sa hiérarchie de préparer la visite du président de la CAF, Issa Hayatou, attendu dans les heures qui viennent pour assister à la Supercoupe d'Afrique, entre l'ES Sétif et le Ahly du Caire, samedi prochain. Une réunion est prévue entre les différentes parties, et cela afin de consolider davantage les chances de l'Algérie d'abriter ce tournoi continental pour la seconde fois, après 1990. Il est fort probable, dans ce sens, et comme déjà rapporté par nos soins, que le Camerounais Hayatou soit reçu par le premier ministre, Abdelmalek Sellal, où il sera question de débattre tous les points liés à cette organisation de la 31e édition de la CAN. Nos informations ajoutent que Raouraoua ne devrait pas être présent durant cette rencontre, d'autant que les relations entre lui et le président de la CAF se sont détériorées ces derniers temps. Les pouvoirs publics veulent, donc, préparer du terrain pour convaincre Hayatou des potentialités du pays d'organiser ce tournoi. Mohamed Benhamla Comité exécutif de la FIFA Raouraoua n'est pas candidat Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, ne briguera pas un autre mandat au Comité exécutif de la FIFA, a rapporté hier la BBC. Elu en 2011 Raouraoua aurait cédé, ainsi donc, au chantage que lui avait fait le président de la CAF, Issa Hayatou, qui lui avait demandé, récemment, de se retirer s'il veut vraiment que l'Algérie obtienne l'organisation de la CAN 2017. Deux nouveaux candidats sont en lice, à savoir le Tunisien Tarek Bouchamaoui, chargé de l'arbitrage à la CAF et récemment éclaboussé par l'affaire SwisLeaks pour un compte crédité de 22 millions d'euros chez HSBC, ainsi que le Congolais Constant Omari Selemani.