Résumé de la 2e partie ■ Führerbunker '«abri du Führer» est le nom usuel employé pour désigner un complexe de salles souterraines de Berlin où Adolf Hitler s'est suicidé. Les pièces occupées par Hitler se trouvaient dans la nouvelle section, plus profonde, et en février 1945 elles étaient garnies de meubles luxueux pillés ou récupérés à la Chancellerie, ainsi que de plusieurs œuvres d'art. Le 16 janvier 1945, Hitler emménage au Führerbunker. Il y est rejoint par les plus importants de ses officiers ou collaborateurs : d'abord Martin Bormann, puis Eva Braun, Joseph et Magda Goebbels avec leurs enfants, qui occupèrent le Vorbunker. Il y avait aussi du personnel auxiliaire, environ deux ou trois douzaines de personnes affectées au service médical ou administratif. Cet effectif inclut les secrétaires de Hitler, dont Traudl Junge, ainsi qu'une infirmière, Erna Flegel, le chargé des communications téléphoniques, Rochus Misch, son aide de camp Otto Günsche ou bien aussi son officier d'ordonnance Heinz Linge. La chienne de Hitler, Blondi, y était également ; Hitler la promenait souvent dans le jardin de la Chancellerie jusqu'au début des bombardements soviétiques en mars 1945. Le bunker disposait d'une grande réserve de vivres et d'autres nécessités. Selon les récits, il protégea avec succès ses occupants des bombardements constants et meurtriers de la fin avril. Dans les derniers jours de sa vie, on dit qu'Hitler buvait plusieurs tasses de thé par jour (de dix à seize), même lorsqu'il y eut pénurie de thé. Beaucoup de personnes témoignèrent plus tard du bruit constant du système de ventilation du bunker. Le 16 avril, l'Armée rouge commence la bataille de Berlin en attaquant les Allemands sur les fleuves Oder et Neisse. À peine trois jours plus tard, les troupes soviétiques commencent à percer les lignes allemandes (bataille de Seelow, 16-19 avril 1945) et à encercler la capitale allemande. Le 20 avril, jour d'anniversaire de Hitler, celui-ci remonte pour la dernière fois à la surface pour distribuer des Croix de fer à quelques enfants soldats des Jeunesses hitlériennes. Le jour suivant, il donne des ordres qui montrent qu'il a perdu toute conscience de la réalité militaire. Il ordonne à ses troupes de contre-attaquer pour prendre en «tenaille» les troupes soviétiques encerclant Berlin. L'attaque au nord devait être menée par le général SS Felix Steiner et son unité. Celui-ci essaye d'expliquer à ses supérieurs que sa capacité offensive se réduit à deux bataillons de la 4e division de police, et que ceux-ci n'ont pas d'armes de guerre. Personne ne le dit à Hitler. A suivre