Le tournage de l'émission de téléréalité «Dropped» de la chaîne française TF1 a tourné hier lundi au drame: huit Français, dont la navigatrice Florence Arthaud surnommée « la petite fiancée de l'Atlantique », et la nageuse Camille Muffat, sont morts en Argentine quand deux hélicoptères affrétés par la production sont entrés en collision. Les deux pilotes argentins sont également morts dans l'accident. Les deux hélicoptères venaient de décoller d'un terrain de football à Villa Castelli quand ils se sont heurtés. Dans chacun des appareils voyageaient cinq personnes. L'émission, prévue pour être diffusée l'été prochain en France, devait rassembler huit sportifs lâchés en pleine nature, selon son présentateur Louis Bodin. Le principe de l'émission consiste à lâcher (« drop » en anglais) les candidats en hélicoptère dans un lieu reculé loin de tout zone habitée, et les laisser retrouver par leurs propres moyens - sans carte ni boussole - la civilisation pour recharger leur téléphone portable et appeler l'animateur de l'émission. Après l'accident en plein vol et qui reste la tragédie la plus mortelle jamais survenue dans l'histoire de la téléréalité, les deux hélicoptères gisaient au sol, en flammes, selon les premières images diffusées sur les réseaux sociaux. Plusieurs autres candidats de téléréalité sont décédés pendant le tournage d'émissions de survie, populaires dans de nombreux pays depuis une quinzaine d'années, et qui mettent les candidats parfois à rude épreuve. En France, en 2013 le jeu de survie «Koh-Lanta», produit comme «Dropped» pour TF1 , avait été interrompu après la mort d'un candidat décédé d'une crise cardiaque lors du tournage de la 13e saison, suivie du suicide du médecin du programme. L'émission est depuis revenue à l'écran l'automne dernier.
Blida : deux morts et deux blessés dans un incendie à l'hôpital Frantz Fanon Deux personnes ont trouvé la mort et autant ont été blessées dans un incendie qui s'est déclaré tôt ce mardi à l'hôpital Frantz Fanon de Blida. L'incendie qui serait dû à un court circuit, s'est déclaré au service neurologie Maazi dépendant de l'hôpital Frantz Fanon, faisant deux morts par asphyxie parmi les patients, et deux blessés, selon le chef de service, Boudali Maamar. L'incendie, a ravagé le premier étage de l'établissement hospitalier. Il a été circonscrit grâce à l'intervention des éléments de la Protection civile. S. Labri Maroc : le fumigène qui tue Un homme d'une cinquantaine d'années est décédé ce week-end à Khouribga, dans le centre du Maroc, après avoir été atteint par un fumigène en marge d'une rencontre de football entre le club local et le Raja Casablanca, ont rapporté lundi des médias locaux. Alors que le championnat national est régulièrement le théâtre de faits de hooliganisme, «des affrontements ont éclaté samedi au centre-ville entre supporteurs» des deux clubs, à l'issue du match, remporté 1-0 par le Raja, indiquent les quotidiens Al Massae et Libération. «Ces échauffourées ont causé la mort, sur le coup, d'un citoyen (...) victime d'un fumigène lancé d'une estafette transportant des supporteurs rajaouis», ajoute Libération. Selon le quotidien francophone, l'homme, originaire de la région d'Agadir (sud-ouest), se trouvait à Khouribga dans le cadre d'une visite familiale. Il a été atteint tandis qu'il attendait un taxi en compa-gnie de son épouse et sa sœur, précise de son côté L'Opinion, qui indique que le fumigène a explosé au niveau de sa gorge, «lacérant son pharynx et les veines jugulaires». Le journal affirme que le «supporteur» casablancais à l'origine du drame a «rapidement été interpellé» et qu'il est passible d'une peine de prison de un à cinq ans. «Les terrains de football sont devenus de véritables lieux de bataille où l'on s'en prend même aux forces de l'ordre», déplore-t-il néanmoins. USA : le pilote avait usurpé l'identité d'un confrère Un pilote iranien a été condamné à plus de deux ans de prison pour avoir usurpé l'identité d'un confrère américain dans le but de décrocher frauduleusement une accréditation fédérale de vol qu'il a ensuite utilisée. Nader Ali Sabouri Haghighi, 41 ans, avait plaidé coupable en novembre dernier d'avoir usurpé et utilisé l'identité d'un pilote américain pour obtenir de l'Autorité fédérale des transports aériens (FAA) un certificat de pilote agréé (ATP) ainsi qu'un certificat d'instructeur de vol. Ce certificat ATP autorise son détenteur à pilo-ter des appareils multi-moteurs selon les régulations aériennes américaines. Il requiert des critères stricts de formation, connaissance et expérience. M. Haghighi n'avait jamais obtenu auparavant une telle accréditation. Il était seulement détenteur d'une licence classique de pilote, qui avait été révoquée par la FAA. Il a utilisé les identifiants d'un pilote américain pour pénétrer frauduleusement sur le site intranet du personnel de la FAA, changer l'adresse de sa victime et demander le remplacement du certificat ATP. La fraude a été découverte quand l'avion qu'il pilotait le 15 septembre 2012 s'était écrasé à Bornholm, au Danemark. Il était en possession du document obtenu ainsi frau-duleusement. Technologies : l'Apple watch dévoilée
Apple a dévoilé officiellement, hier, sa très attendue montre connectée, l'Apple watch, qui sera vendue à partir du 24 avril prochain, dans l'espoir de s'imposer sur un marché où plusieurs de ses concurrents sont déjà présents. Cette montre connectée, dont le propriétaire pourra personnaliser l'écran tactile, disposera de plusieurs fonctions : l'acheteur pourra par exemple écouter sa musique, contrôler son activité physique, recevoir des SMS ou donner et recevoir des appels téléphoniques. Elle est dotée d'un micro qui permettra aussi à son propriétaire d'utiliser la fonctionnalité de dictée vocale Siri. Chaque semaine, elle fera un bilan des activités physiques de son propriétaire, a indiqué Apple lors d'une présentation à San Francisco. Elle est équipée d'une fonction Uber X permettant de commander un taxi. Elle pourra servir à ouvrir sa chambre d'hôtel dans les chaînes partenaires. Elle dispose également d'un système de vidéosurveillance qui diffuse les images en direct sur la montre et permettra à ses acheteurs de communiquer sur des réseaux sociaux comme Instagram. Elle permet de gérer sa messagerie, sa musique et ses dépenses. Son autonomie, point crucial, sera de dix-huit heures en utilisation. Autrement dit, elle pourrait être portée toute la journée sans que la batterie se décharge complètement. Côte d'Ivoire : 20 ans de prison pour Mme Gbagbo Simone Gbagbo a été condamnée aujourd'hui à 20 ans de prison, une peine double de celle réquise, pour son rôle durant la crise post-électorale de 2010-2011, dont elle a été une protagoniste majeure. Le parquet général avait requis une peine de 10 ans d'emprisonnement, contre l'ex-Première dame. «J'ai trouvé les avocats de la partie civile outranciers. J'ai subi humiliation sur humiliation durant ce procès. Mais je suis prête à pardonner. Je pardonne les injures, je pardonne les outrances. Car si on ne pardonne pas, ce pays connaîtra une crise pire que ce que nous avons vécu», a déclaré Mme Gbagbo. Surnommée «la Dame de fer» ivoi-rienne au temps où son mari Laurent était au pouvoir, Simone Gbagbo, vêtue d'une robe bleu clair, a accusé le coup à l'énoncé du verdict, son visage se durcissant. L'ancienne Première dame, 65 ans, est un personnage politique très clivant en Côte d'Ivoire. Elle a été autant respectée pour son parcours dans l'opposition que redoutée dans son rôle de «présidente» à poigne, souvent accusée d'être liée aux «escadrons de la mort» contre les partisans d'Alassane Ouattara, qu'elle a toujours honni.