Résumé de la 3e partie ■ Les villageois entrent enfin chez leur voisin pour lui parler de son chameau qui leur cause tant de désagréments. Quelques instants plus tard, les dix paysans se retrouvèrent en face de leur riche voisin. — Alors comme ça, il paraît que vous vouliez me parler ? à propos de quoi ? — De ton chameau. — Mon chameau ? — Oui... Il voulait ajouter que s'il ne retenait pas son chameau, les villageois l'abattraient et le mangeraient ! Le vieillard voulait que tout le monde parle de lui après sa mort comme un héros. Il se retourna pour regarder ses compagnons et leur dire : «Ecoutez bien mon discours et retenez-le pour la postérité». Mais quelle ne fut sa surprise lorsqu'il découvrit qu'il était seul ! — Mais où sont les autres ? — Ils ne sont pas entrés avec toi au palais ! Ils ont rebroussé chemin, dès qu'ils ont vu s'ouvrir la grande porte ! lui expliqua un serviteur. — Ah ! Les lâches ! Ils m'ont laissé tomber ! se dit-il entre les dents. — Alors qu'aviez-vous à me dire au sujet de mon chameau ? demanda l'homme riche — Ah ! oui...Votre chameau ... ben, ... euh, voilà... Votre chameau est bien gentil ; il amuse nos enfants et nous fait passer d'agréables moments mais nous trouvons qu'il s'ennuie un peu... à notre avis, il lui faudrait une femelle ! — C'est une bonne idée ! s'extasia le souverain, comment n'y ai-je pas pensé plus tôt ? Une fois sorti du palais, le vieillard fut assailli par ses «compagnons». — Alors, comment cela s'est-il passé ? — C'est réglé ! Le chameau ne vous embêtera plus. Ils seront deux à le faire désormais ! Quelque temps plus tard, le chameau n'était plus seul à se promener ; une jolie chamelle l'accompagnait désormais. Et de leurs ébats champêtres naquit un petit chameau. Et les habitants continuaient à se perdre en d'interminables réunions et d'inextricables palabres.