Investissement n Une opération de boisement d'envergure se poursuit à travers la commune de Ouargla visant à étendre ses espaces verts et à relever son taux d'humidité. C'est ce qu'on a appris hier mercredi du président de l'Assemblée populaire communale (P/APC) qui indique que l'opération est dotée d'un financement public de 20 millions de dinars. Ces opérations portent sur la plantation, à travers différents quartiers et cités de la ville de 12 000 arbustes de différentes espèces, dont l'eucalyptus, le mûrier, le peuplier, le casuarina, le faux-olivier, en plus d'autres espèces d'embellissement, a précisé Abdelhamid Djezzar. Projetées dans les quartiers de Mekhadma, Saïd-Otba, Chorfa, Sidi-Abdelkader, Haï-Bouzid et la cité En Nasr, ces opérations, confiées en mai dernier à une entreprise locale, ont été interrompues temporairement, en raison des fortes chaleurs ayant sévi depuis le début de l'été dans la région et risquant de compromettre la croissance des plantes. Elles seront reconduites au mois de septembre prochain, a assuré le même responsable. M. Djezzar a, en outre, insisté sur le rôle du citoyen dans la préservation du couvert végétal, de l'environnement et de l'extension de la surface des espaces verts, en vue de contribuer à la réhabilitation de l'écosystème, menacé par les phénomènes de sécheresse, désertification et d'ensablement, au niveau des quartiers dépourvus d'arbres. La protection de l'environnement et l'objectif de faire de Ouargla une «ville verte», fait partie des priorités du programme de l'APC, a souligné le P/APC, avant de rappeler, dans le même cadre, le projet de réalisation d'un jardin de loisirs, actuellement en phase de démarrage, à travers déjà le lancement de l'appel d'offres pour la réalisation d'un forage d'irrigation de ses espaces verts. Ce projet, ou est prévu aussi la plantation de 12 000 arbustes, toutes espèces confondues, devra permettre de renforcer le couvert végétal dans la région et de servir d'espace de détente aussi bien pour la population locale, que pour celle des villes voisines et autres usagers de la route. Dans le même ordre d'idées, la wilaya a récemment indiqué avoir consacré une enveloppe de quatre millions de dinars pour la réhabilitation et la protection du lac du Chott d'Aïn El-Beida, en tant que zone humide aux dimensions touristique et économique. Cette mesure a été prise pour remédier aux facteurs de dégradation qu'a connus, ces dernières années, cet espace naturel, classé depuis 2004 parmi les zones nationales sauvegardées, et qui ont influé négativement sur sa situation de zone humide des plus importantes de la wilaya et de milieu aquatique de prédilection pour des milliers d'oiseaux migrateurs fuyant la rigueur des hivers en Europe.