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Histoires vraies : Le dernier millième de seconde 1ère partie
Publié dans Info Soir le 01 - 09 - 2015

Cent roses rouges étalent leur splendeur sur le palier d'un immeuble de Düsseldorf, et sur une carte, le nom du plus joli mannequin de la ville, un nom bien compliqué : Parwonneh, et une signature célèbre : Werner S..., le photographe de mode le plus prisé des agences de publicité allemande.
Au dos de la carte, au milieu des roses, un petit mot laconique
«Pardon de te déranger la veille de ton départ — Contrat exceptionnel — Séance demain après-midi quinze heures dix-neuf heures.»
Il est minuit quand la jeune femme rentre chez elle, et se heurte aux cent roses qui embaument son paillasson. Son compagnon fronce les sourcils, et demande d'un ton méfiant
«Qu'est-ce que c'est ?
— Un message pour du travail demain.»
L'homme passe du ton méfiant au mépris volontaire :
«Ton photographe a l'habitude de t'envoyer des tonnes de roses à chaque message ?
— Non. Il sait que nous partons demain et ce doit être important ce contrat. C'est pour cela sûrement qu'il a envoyé des fleurs, et puis c'est gentil, tu ne trouves pas ?
Cette fois le ton est sec :
«Je ne trouve pas. Si quelqu'un doit t'envoyer des roses, c'est moi. Tu vas m'épouser dans une semaine, tu te rappelles ?
— Ecoute Bob, tu ne vas pas être jaloux de Werner tout de même. II est vieux, et je travaille avec lui depuis plus de trois ans...
— Et c'est lui qui t'a lancée, je connais la rengaine. Tu ne vas pas y aller ?»
Le joli visage de Parwonneh fait une moue affirmative, qui fait exploser son fiancé.
«Mais nous partons demain, tu ne peux pas me faire ça ! mes parents t'attendent ! »
Elle est calme, sereine :
«Eh bien je vous rejoindrai par l'avion suivant.»
Il est exaspéré :
«Tu n'as pas besoin de cet argent !
— Ce n'est pas une question d'argent, Bob. C'est une question d'amitié professionnelle, je nepeux pas refuser.
— Je veux que tu refuses !
— II n'en est pas question. Et ne me parle pas sur ce ton. Je n'aime pas les ordres.
— Tu n'aimes pas mes ordres ? Tu préfères les siens ? Ce guignol ridicule, hérissé d'objectifs, qui passe son temps à te photographier nue ?
— C'est son métier, et c'est le mien. On dirait que tu le découvres !
— Je découvre que tu tiens plus à ton «métier» , comme tu dis, qu'à moi !
Parwonneh essaie d'être conciliante :
«Ne dis pas de bêtises et aide-moi à rentrer ces fleurs.
— Je n'aime pas ces fleurs. Le seul vase qu'elles méritent, c'est la poubelle !»
C'est ainsi que les cent roses rouges, des roses d'Ispahan comme Parwonneh, jolie fille d'Ispahan, dégringolent les escaliers, propulsées par un coup de pied jaloux. Puis une porte claque. Parwonneh rentre chez elle, et son fiancé chez lui.Quelques secondes plus tard, la concierge, à quatre pattes, récupère les cent roses. Elles embaumeront sa loge longtemps. Plus longtemps qu'il n'en faut à une fille d'Ispahan, pour mourir, l'espace d'un matin.
A son réveil, vers onze heures du matin, Parwonneh hausse les épaules en écoutant les messages du répondeur téléphonique :
«Ma chérie, pardonne-moi. Je suis jaloux, c'est vrai. Ce vieux type m'a toujours énervé avec ses mines de propriétaire. J'ai toujours l'impression qu'il a des droits sur toi.
A suivre


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