Relance Avec l'avènement des Jeux panarabes, I'Algérie renoue avec un passé glorieux fait de grands rendez-vous sportifs comme les Jeux méditerranéens de 1975, les Jeux africains de 1978 et la CAN (1990). Un défi pour rattraper son retard et relancer la machine du mouvement sportif national. Depuis près de trois ans, tous les regards se sont focalisés sur les infrastructures sportives, qui devaient être mises en conformité avec les normes internationales de pratique et de compétition, et oubliant le reste, à savoir tout ce qui relevait du stratégique, du médiatique et de l'organisationnel. Aujourd'hui, le pari de l'Office du complexe olympique (OCO) et de son équipe, présidée par son directeur Rachid Zeroual, a été plus que tenu. Sans jeter de fleurs à l'équipe de l'OCO, aux différentes entreprises et bureaux d'études, notamment nationaux, que ce soit au complexe Mohamed-Boudiaf, à Harcha ou au centre féminin, avouons que le défi a été relevé. Attendons évidemment la fin des Jeux pour juger de la qualité des infrastructures qui, selon M. Zeroual, sont prêtes à 100%. «Pour dire vrai, nous sommes en train de fignoler et de procéder à des travaux d'embellissement des lieux. Décoration, traitement de l'environnement, entretien des espaces verts et espaces communs sont au programme de ces dix derniers jours. Disons que nous avons quitté la zone de turbulences et nous pouvons, dès demain, accueillir nos hôtes.» Côté équipements, le DG de l'OCO nous confirme qu'il s'agit du même outillage que celui utilisé à Athènes et que les gens de la presse trouveront des conditions plus qu'appréciables pour mener à bien leur mission. Des efforts considérables ont été faits pour doter de salles de presse toutes les unités mises à contribution pour les Jeux, qui viendront en apport du nouveau centre du Sato et de celui, international, du stade du 5-Juillet, qui fonctionnera en étroite collaboration avec le CIP de l'hôtel El-Aurassi. Ces centres donneront les différents résultats des compétitions en temps réel. Un cyber de 16 postes a été installé au 5-Juillet, en plus des afficheurs parlants, des cabines de téléphone et fax, des locaux pour les télévisions et radios arabes. Pour mener à bien sa mission, l'OCO a recruté quelques cadres et techniciens pour gérer et maintenir les différents équipements, comme la télésurveillance, chapeautée par un ingénieur en électronique et un autre en informatique, et d'autres aspects comme la sonorisation, par exemple. Le comité d'organisation promet même une cérémonie d'ouverture à 100% algérienne ; les répétitions vont bon train depuis déjà un mois pour présenter un spectacle grandiose, basé sur l'histoire millénaire et contemporaine de l'Algérie. Reste le côté organisationnel et stratégique qui semble un peu souffrir d'un manque de coordination et le flou artistique qui entoure le nombre de pays participant officiellement. «Nous souhaitons que l'Algérie gagne ses Jeux avec un maximum de médailles, dira ZerouaI. Et puis n'oublions pas que d'autres travaux nous attendent après ces jeux, et d'autres défis à relever pour les Jeux africains de 2007 et autres manifestations.» Bon vent alors à nos sportifs, qui devront se racheter des débâcles de....