Initiative Huit pays arabes se sont rencontrés à Alexandrie, en Egypte, en 1953, pour discuter de l?organisation des Jeux arabes. L?idée a germé dans la tête des responsables sportifs arabes après que le secrétaire général de la Ligue arabe de l?époque, Abderrahmane Azam, eut proposé cette initiative en 1947. Six ans après, l?Egypte a l?honneur d?abriter les premiers Jeux panarabes après que Ahmed Damardach, membre du CIO, a convaincu les responsables de la Ligue arabe de réunir les jeunes sportifs arabes dans une compétition régionale unifiée. Un demi-siècle après, l?Algérie s?apprête à organiser la dixième édition, du 24 septembre au 8 octobre 2004. La première édition avait enregistré la participation de sept nations seulement, exclusivement réservée aux hommes. Ensuite, l?édition de Beyrouth (1957) avait vu l?engagement de nouveaux pays, tels que la Tunisie, le Maroc et l?Arabie saoudite, tandis que l?Egypte, le Soudan et la Palestine faisaient l?impasse. La troisième édition a connu quelques perturbations à la suite du désistement de la Tunisie d?organiser les jeux 1961 pour des raisons ambiguës, ce qui a obligé les responsables de se rabattre sur le Maroc qui, en un temps record, a réussi à réunir 1 127 athlètes représentant 12 nations. Le fait marquant de l?édition de Casablanca fut la participation de l?Egypte et de la Syrie sous une bannière unifiée, ce qui leur avait permis de récolter plusieurs distinctions. En 1965, les Jeux panarabes rentraient au bercail et après Alexandrie, c?était au tour du Caire de regrouper 15 nations. Après une trêve de onze années due à la défection de la Libye à la suite du changement de régime et le retrait du Soudan faute de moyens et d?infrastructures adéquates, la Syrie a relevé le défi en 1976 et cette édition fut une réussite totale au vu du nombre de participants et de l?entrée en lice de la gent féminine, pour la première fois. Initialement prévue pour 1980, la sixième édition a mis du temps à se tenir, à cause du retard pris par le pays organisateur dans la préparation des Jeux. Les responsables du sport arabe ont été contraints de les reporter à 1982 et confièrent la tâche au Liban. Mais suite à l?invasion de ce pays par l?armée israélienne, ils ont été obligés d?annuler cette édition et la confier de nouveau au Maroc, qui s?apprêtait à organiser les Jeux méditerranéens en 1983. Le royaume ne pouvait donc pas organiser ces jeux, qui ne pouvaient non plus se dérouler en 1984 en raison du déroulement des JO de Los Angeles. Les 6es Jeux panarabes se sont déroulés finalement en 1985 au Maroc. La guerre du Golfe a eu raison des 7es Jeux panarabes, prévus en 1990 en Syrie qui a attendu deux ans pour accueillir les athlètes arabes en 1992, pour ensuite revenir de nouveau à Beyrouth (Liban) en 1997 avec la présence de 17 pays mais en l?absence de l?Irak, du Yémen, de la Somalie et des Comores. La dernière édition (Jordanie) a été marquée par une participation record puisque 22 pays y ont pris part, alors que la dixième édition se déroulera dans la capitale algérienne du 24 septembre au 8 octobre 2004 avec la participation de plus de 3 100 athlètes représentant 22 pays, dont 625 Algériens. Six disciplines non féminines Les filles seront absentes de six disciplines de cette 10e édition de Jeux panarabes : le kick-boxing, la voile, la lutte, le football, le handball et le basket-ball pour handicapés où elles ne seront pas concernées. Les filles auront donc à prouver leur progression dans les autres disciplines où elles auront à concourir tout au long des différentes compétitions.