Résumé de la 106e partie n Samir emmène la femme de son père chez ses parents. En cours de route, il finit par avoir la certitude que son père en l'épousant à commis une grosse bêtise. Samir après avoir déposé sa belle-mère devant l'immeuble où habitent ses parents, retourna à son bureau où il essaya d'oublier tout ce qui venait de lui arriver en se refugiant dans le travail. A 18h, il décida de se rendre à la pharmacie où l'attendait la patronne qui lui avait parlé quelques heures plus tôt de son F3 qu'elle projetait de transformer en F5. La porte vitrée était fermée mais il avait suffi à Samir de tourner la poignée pour l'ouvrir et d'y entrer. Il y avait un tel silence à l'intérieur que pendant un moment Samir crut qu'il n'y avait personne. - Il y a quelqu'un ? finit – il par demander. La dame qui se trouvait à l'intérieur de l'arrière-boutique sortit en s'essuyant les yeux. Elle avait pleuré. Samir se sentit mal à l'aise et ne sut pas quoi faire. - Bonsoir, monsieur …Je vous attendais…Et je vous demanderai de m'excuser.. c'est plus fort que moi. Chaque fois que je me rappelle mon mari, je craque. - Il est décédé ? - Non, il n'est pas décédé… Nous avons divorcé… J'aurais dû dire mon «ex-mari». Je pense à lui parce qu'il lui arrivé des choses abominables… Abominables mais il les a bien méritées. Elle se tut et comme Samir ne semblait pas disposé à avancer un quelconque commentaire, elle poursuivit : - Vous ne voulez pas savoir ce qui lui arrive ? - Euh…je… Si… - Ce que je vous dis là est peut-être agaçant mais je suis sûr que cela peut vous intéresser dans la mesure où cela peut servir de leçon. - Ah ! Oui…madame, la vie est une suite de leçons perpétuelles. Heureux sont ceux qui savent les retenir. - A la bonne heure ! Je suis sûre que vous êtes de ceux qui retiennent les leçons, monsieur…monsieur ? - Monsieur Samir… - Je suis sûre que vous êtes de ceux qui maîtrisent l'art de retenir les leçons, M.Samir. Malheureusement aujourd'hui, vous êtes fatigué… Vous êtes au bout du rouleau après une longue journée de travail. - Effectivement… j'ai eu une journée pénible aujourd'hui… Et Dieu sait que je n'ai pas l'habitude de me plaindre. - Je vous crois… Déjà à midi vous aviez mal à la tête… Maintenant votre tête doit être sur le point d'exploser… - Non… Je n'ai plus mal…mais je suis vraiment fatigué. Et si vous me disiez ce qui est arrivé à votre ex. mari…