Malaise Le club phare de la Kabylie vit actuellement des luttes intestines qui risquent fortement de lui porter atteinte si jamais les parties du conflit ne font pas appel à la raison. Tout amoureux des Jaune et Vert sait que la source du problème et de la crise que traverse en ce moment le club du Djurdjura est d?ordre relationnel. En effet, la manière avec laquelle le désormais ex-coach de la JSK, Kamel Mouassa, a été installé à la barre technique a fait des mécontents à Tizi Ouzou et dans toute la région. La mise à l?écart de Azzeddine Aït Djoudi, un enfant du club et de Tizi Ouzou a soulevé un vent de contestation. Les résultats en dents de scie enregistrés par la bande à Mouassa lors des trois premières journées n?ont fait qu?accroître le nombre de contestataires, allant jusqu?à distribuer des tracts pour boycotter les matches de la JSK et provoquer ainsi le départ de Mouassa. Ce dernier, indésirable d?ailleurs depuis son retour chez les Canaris, a décidé finalement de quitter le club de peur que la situation ne dégénère et où la JSK sera le grand perdant.Mais le hic dans toute cette histoire, c?est que le départ de Mouassa de la tête de la barre technique à la veille d?une importante rencontre face à l?USMA n?a rien changé au comportement hostile d?une partie du public kabyle. Selon l?entraîneur Mouassa, il aurait reçu des menaces pour se retirer de la JSK car, à défaut, le club aura beaucoup à perdre. Nos sources nous ont fait savoir que derrière toute cette machination il y aurait un certain industriel qui, selon notre source, serait intéressé par le financement de la JSK tout en confiant la présidence du club à l?ex-coach kabyle Azzeddine Aït Djoudi. Selon la même source, cet industriel serait même épaulé par une partie des ârchs pour tenter de détrôner l?actuel président Hannachi. S?agit-il d?une histoire de pouvoir ? Cela dit la JSK semble atteinte par la gangrène du clanisme alors qu?elle est le tenant du titre. Ceux qui disent aimer et chérir la JSK devront normalement ? surtout que la situation l?exige ? se mettre autour d?une table pour tenter de localiser le mal qui ronge le club et d?y remédier. Car la JSK n?a pas besoin de pratiques malsaines pour soi-disant assainir son environnement. Ne dit-on pas que le linge sale se lave en famille ? Surtout qu?il s?agit là d?un club symbole du football algérien.