Résumé de la 128e partie n Résumé : Samir est seul avec Soraya. Il s'attend au pire. Un pire qui semble inévitable d'après les propos de Mme Fatiha, la pharmacienne. En se rappelant ces propos, Samir sentit comme une lame incandescente pénétrer ses omoplates. Se pouvait-il que tôt ou tard Soraya tromperait donc son vieux mari ? Oh ! Quelle horreur. Et le plus horrible c'est lorsque les gens l'apprendraient. Son père aurait dû épouser Fatiha ! Il ne la dépassait que de 13 ans. C'était jouable et puis elle, elle avait vécu sa vie. Lorsqu'elle était jeune, elle avait eu une vie affective normale puisqu'elle lui avait dit qu'elle avait eu deux filles aujourd'hui mariées. Il se rappela encore les propos de Mme Fatiha qui considère que son mari avait de la chance que sa femme le trompe avec son propre neveu. Ainsi le scandale n'avait aucune chance de faire des vagues. « Remarquez M.Samir que, dans l'histoire de mon mari, de sa jeune femme et son neveu, il y a quelque chose qui rassure. Il s'agit d'un scandale qui ne risque pas de sortir de la maison » Après s'être essuyé les mains, il retourna au salon et trouva Soraya allongée dans un fauteuil. Elle avait enlevé son peignoir en coton qui dissimulait ses formes et avait enfilé un jogging qui moulait toute sa silhouette. Dès qu'il l'eut vue, Samir sut qu'il allait commettre le plus grand péché de sa vie. Celui qui lui ouvrirait grand les portes de l'éternel Enfer. Samir ferma les yeux pendant quelques secondes et pria pour que Dieu lui donne la force de résister à tant de charme et d'agressivité féminine. Pourquoi fermes-tu les yeux, Samir ? lui demanda Soraya. Euh…j'ai senti pendant quelques fractions de secondes comme un bourdonnement dans ma tête, mentit-il. Un bourdonnement dans ta tête ? Cela ne t'arrive pas souvent, j'imagine. Non…Mais comment le sais-tu ? Je le sais parce que je suis certaine que c'est moi qui t'ai provoqué ce bourdonnement avec ma présence en face de toi. Tu me trouves belle n'est ce pas ? S'il te plait, Soraya, ne me provoque pas… Allez, je te laisse, je vais dormir…Et je te conseille d'en faire autant. Demain, je t'emmène chez mes beaux – parents pour que tu fasses leur connaissance…Et l'après-midi nous irons à la forêt de Bainem. Merci de me promettre une journée ennuyeuse, Samir. Je ne suis ni une petite fille de quatre ans que l'on emmène gambader derrière les papillons, ni une mamie gâteuse à la recherche de l'air pur et de la chlorophylle pour ses poumons. A suivre