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Ainsi va la vie : Quand Ech-chitane s'en mêle 10e partie
Publié dans Info Soir le 31 - 01 - 2015

Résumé de la 9e partie ■ Tahar pense avoir trouvé le mobile du crime de Fatiha : la vengeance.
Et comme la vengeance des femmes était terrible, il soupçonna la voisine d'avoir attendu le moment où elle pouvait tomber enceinte. Oh ! la ! la ! Si c'était ainsi qu'elle réfléchissait, Fatiha était vraiment diabolique. Mais progressivement, il changea d'avis. Et Lui qui ne voulait pas lui ouvrir la porte à 21h se surprit plusieurs fois à regarder l'heure. Il avait hâte de se retrouver seul avec elle surtout pour la faire parler. Pourvu que son mari ne rentre pas cette nuit-là ! pensa-t-il. A 20h55, il plaqua son oreille droite contre la porte d'entrée de son appartement et se mit à guetter le moindre bruit de pas, et le moindre bruit de doigt qui gratterait sa porte.
Il n'était pas tout à fait 21h lorsqu'il sursauta parce qu'il avait entendu des doigts cogner délicatement contre sa porte. C'était elle ! Oui, c'était elle ! se dit-il en jubilant. Il ouvrit la porte et la jeune femme entra. Cette fois-ci, elle était encore plus belle. Elle s'était maquillée et avait mis un peignoir rose.
- Comment me trouvez-vous Si Tahar ? lui fit-elle sur un ton coquin.
- Vous êtes très belle.
- Merci, je me suis surpassée...Je me suis faite belle spécialement pour vous.
Elle ôta son peignoir et il s'aperçut qu'elle avait en dessous une robe de chambre provocante. Grand Dieu ! Qu'elle était belle ! pensa Tahar qui sentit tout son corps prendre feu. Ah ! Non, ce n'est pas lui qui allait la faire parler ; c'était elle qui allait le faire marcher à quatre pattes !
Tahar découvrit ce jour-là qu'il était semblable à la plupart des hommes qui ne maîtrisaient pas leur instinct. Ce jour-là, il s'était donné à fond pour la belle Fatiha. Il avait l'impression d'avoir dépensé pour sa voisine plus d'énergie qu'il n'en avait offert à sa propre femme en quinze ans de vie commune. Avec elle, il s'était découvert une nouvelle jeunesse. Ce n'est qu'une fois qu'ils eurent desserré leur étreinte que Tahar parvint à parler :
- J'ai envie de te poser quelques questions Fatiha.
- A quel sujet ? Au sujet de mon imbécile de mari ? Il a téléphoné pour me dire qu'il ne rentrerait pas ce soir. Son patron l'a appelé pour un travail urgent.
- Un travail urgent ? Au milieu de la nuit ?
- Il ment ! Cela fait des années qu'il me ment.
- Ah ! votre mari ment ?
- Oui... cela fait des années qu'il me ment.
A suivre...


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