Béjaïa l La poursuite de la grève des transporteurs de marchandises, observée depuis trois jours, a grandement affecté, hier mardi, l'activité du port de Béjaïa, «réduite à sa portion congrue» après notamment l'extension de la contestation au terminal à conteneurs, selon le PDG de l'entreprise portuaire, Djelloul Achour. Entamée pour réclamer une augmentation des prix de leur prestation, au prorata de la récente hausse des prix du carburant, et limitée au non enlèvement des matériaux de construction, notamment le ciment, le bois et les produits sidérurgiques, la grève s'est étendue, en effet, aux produits conteneurisés qui, pour l'essentiel, renferment des matières premières destinées aux unités économiques de quelque 36 wilayas composant l'hinterland du port. Batna l La brigade économique et financière de la police judiciaire relevant de la sûreté de la wilaya de Batna a démantelé un réseau de faussaires et saisi 996 faux billets en coupure de 2 000 DA, a révélé, hier mardi, le chef de la brigade, le commissaire Djamel Bouali. Les faits remontent au 2 janvier courant lorsqu'un individu suspect (25 ans) a été arrêté à la cité de Kechida dans la ville de Batna suite à des informations faisant état de la mise en circulation de faux billets de banque en coupure de 2000 DA, a indiqué le commissaire Bouali dans une conférence de presse. Les investigations ont permis, à l'appui d'une extension de compétence, l'arrestation de cinq autres personnes impliquées dans la même affaire. Ouargla l Les transporteurs sur les lignes urbaines de la ville de Ouargla ont déclenché, hier mardi, une grève pour réclamer une augmentation de leurs tarifs. Les grévistes, qui représentent les transporteurs privés activant sur une quinzaine de lignes urbaines desservent les quartiers de la ville d'Ouargla et ses zones périphériques. De son côté, le responsable par intérim, de la direction des transports de la wilaya d'Ouargla, a affirmé à l'APS que la dernière tarification avait été établie en 2013, fixant les prix du transport urbain de 15 à 20 DA, et n'avait pas été appliquée par les transporteurs pour diverses raisons, notamment de concurrence avec l'entreprise publique de transport urbain. Médéa l Pas moins de 397 dossiers de prise en charge ont été déposés depuis le mois d'octobre dernier au niveau du bureau de Médéa du Comité national des affaires et des questions de la femme divorcée, de la veuve et de l'enfance assistée, a affirmé, hier mardi, la secrétaire de wilaya de cet organisme. Selon Fatiha Khelfi, les demandes de prise en charge, introduites au niveau du Comité, émanent principalement de femmes divorcées et de veuves, «dont certaines vivent dans des conditions précaires, à la limite du supportable». La majorité d'entre-elles «n'a aucune ressource financière pour subvenir aux besoins de la petite famille et ne dispose pas d'un toit où elle peut élever son enfant, parfois en bas âge», a-t-elle expliqué dans une déclaration à l'APS.