Pas moins de 397 dossiers de prise en charge ont été déposés depuis le mois d'octobre dernier au niveau du bureau de Médéa du comité national des affaires et des questions de la femme divorcée, de la veuve et de l'enfance assistée, a-t-on appris mardi de la secrétaire de wilaya de cet organisme. Selon Fatiha Khelfi, les demandes de prise en charge introduite au niveau du comité émanent principalement de femmes divorcées et de veuves, "dont certaines vivent dans des conditions précaires, à la limite du supportable". La majorité d'entre-elles "n'a aucune ressource financière pour subvenir au besoin de la petite famille et ne dispose pas d'un toit où elle peut élever son enfant, parfois en bas âge", a-t-elle expliqué dans une déclaration à l'APS. Les moyens limités, notamment au plan financier, ne constituent pas "un frein" à l'action caritative de cet organisme dont les locaux ne désemplissent pas de femmes en détresse, en quête d'une aide ou d'une assistance, tant matériel que morale, a précisé cette responsable, ajoutant qu'en des ressources limités du comité, de nombreuses demandes ont été satisfaites. Mme Khelfi cite, à titre illustratif, le cas de deux veuves ayant pu trouver un emploi grâce aux démarches entreprises par le comité auprès d'organismes économiques de la région, et disposent de revenus mensuels qui les mettent à l'abri de toute aide extérieure, en faisant observer que les demandes d'emploi, en instance, font l'objet d'un suivi permanent. Par ailleurs, des actions caritatives ont été organisées au profit d'orphelins et d'enfants de femmes divorcés à l'occasion de différents évènements, consistant notamment en la distribution de trousseaux scolaires et de lots de vêtements, en sus de la collecte de fonds pour de jeunes mariés, issus de parents séparés et d'orphelines, a indiqué la même responsable. Cependant, la priorité reste, d'après Mme Khelfi, la solution du problème du logement dont souffre la majorité des femmes divorcées ou veuves qui ont franchi, à ce jour, les portes des bureaux du comité, car, a-t-elle précisé, beaucoup d'entre-elles sont sans toit ou sont hébergées "provisoirement" par des connaissances. La secrétaire de wilaya du comité national des affaires et des questions de la femme divorcée, de la veuve et de l'enfance assistée compte, d'ailleurs, sur l'aide des autorités locales afin d'aider son organisme à trouver un logement décent à même de permettre à ces femmes de reconstruire, à nouveau, leur vie, tout en espérant voir aboutir les doléances formulées dans ce sens auprès de ces mêmes responsables.