Résumé de la 2e partie n Le valet refusa l'offre du roi et lui demanda juste de lui donner un cheval et de l'argent pour la route, car il avait envie d'aller à la découverte du monde. Les pauvres petits, qui s'agitaient par terre en battant des ailes, piaillèrent : «Comment pourrions-nous, pauvres petits que nous sommes, subvenir à nos besoins alors que nous ne savons même pas voler ! Nous allons mourir de faim !» Le jeune homme descendit aussitôt de son cheval, le transperça de son épée et l'abandonna aux jeunes corbeaux pour qu'ils aient de quoi se nourrir. Les petits s'approchèrent et, après s'être rassasiés, crièrent : «Nous ne t'oublierons pas et te revaudrons cela un jour !» Le valet fut désormais obligé de continuer sa route à pied. Il marcha et marcha et, après une longue marche, il arriva dans une grande ville dont les rues étaient très peuplées et très animées. Soudain, un homme arriva à cheval et annonça que l'on cherchait un époux pour la princesse royale, mais que celui qui voudrait l'épouser devrait passer une épreuve difficile et, s'il échouait, il devrait payer de sa vie. De nombreux prétendants s'y étaient déjà essayés et tous y avaient péri. Mais le jeune homme, lorsqu'il eut l'occasion de voir la princesse, fut si ébloui de sa beauté qu'il en oublia tous les dangers. Il se présenta donc comme prétendant devant le roi. On l'emmena immédiatement au bord de la mer et on jeta sous ses yeux un anneau d'or dans les vagues. Puis, le roi lui ordonna de ramener l'anneau du fond de la mer, et ajouta: «Si tu émerges de l'eau sans l'anneau, les vagues te rejetteront sans cesse jusqu'à ce que tu périsses.» Tous plaignirent le jeune homme et s'en allèrent. Seul, debout sur la plage, le valet se demanda ce qu'il allait bien pouvoir faire, lorsqu'il vit soudain trois poissons s'approcher de lui. C'étaient les poissons auxquels il avait sauvé la vie. Le poisson du milieu portait dans sa gueule un coquillage qu'il déposa aux pieds du jeune homme. A suivre