Résumé de la 139e partie n Mounia, toute honte bue, tente d'exercer un chantage sur Samir. Vous savez, n'importe quel homme à qui je proposerai le marché que j'ai l'intention de vous soumettre serait ravi, sauterait et hurlerait de joie. Ah ! donc, je vous vois venir… Vous avez compris…tout ce que je veux c'est que vous consacriez une partie de votre temps libre, une partie de votre affection à la malheureuse créature que je suis. Et moi en contrepartie je serai muette sur ce que j'ai appris. Et comme j'exerce une sorte d'ascendant sur Soraya, elle aussi, elle sera aussi muette que moi. Et si je refuse ? Cela signifiera que vous êtes vraiment idiot ! Il n'y a aucune raison que vous refusiez ce marché. D'autant plus que je sais que je vous plais. Vous avez cédé à cette vieille Fatiha parce que vous aviez peur qu'elle se suicide alors que ses voisins vous ont vu entrer chez elle et en ressortir à une heure tardive de la nuit. Soraya, vous avez cédé devant elle pour qu'elle ne déshonore pas la famille avec un étranger et moi vous allez accepter mon offre parce que vous ne voudriez pas que votre père apprenne ce qui s'est passé. Samir réfléchit et se dit que pour le moment, il ferait semblant d'accepter, pour gagner du temps puis il essaierait de trouver une bonne parade. Très bien…Vous avez gagné, Mounia. Que voulez-vous que je fasse ? Voilà qui est bien dit…Vous vous rappelez de l'appartement où nous nous sommes vus la première fois ? Oui… C'est un F3 et j'ai envie d'en faire un F5, ironisa la jeune femme…ça vous dirait de venir cet après-midi pour prendre ses mesures ? A partir de 14h ? Pas aujourd'hui. Demain ! Aujourd'hui, je récupère ma femme et mes enfants qui sont chez leurs grands-parents… Ah ! Non…je ne peux pas attendre demain…. Samir regarda Mounia et répéta ce qu'elle venait de lui dire : Ah ! Vous ne pouvez pas attendre demain ? C'est si urgent que ça ? Oui…cela fait des années et des années que j'attends ce moment-là…Avant même que je ne vous voie…Ne me demandez pas d'explication, je n'en ai pas…Peut-être que j'en ai une mais alors elle est enfouie au plus profond de mon inconscient. Vous avez attendu des années…Vous pouvez donc bien attendre encore 24 heures ! Je savais que c'est ce que vous alliez me dire… mais avec moi, ça ne marche pas…Je vous laisse travailler tranquillement, moi aussi j'ai du travail mais à 14h je vous attends…Si à 14h15mn, vous n'êtes pas venu, je passerai à l'action. C'est-à-dire ? A suivre