Résumé de la 132e partie n une fois l'adultère consommé, Samir a peur que Soraya ne se trahisse. D'ailleurs, Nadia, maligne et soupçonneuse qu'elle était, dès qu'elle apprendrait que lui et Soraya se trouvaient seuls à la maison, se mettrait à chercher des indices susceptibles de trahir leur crime. Ah ! Il avait finalement bien fait d'avoir rejeté à grands fracas, les avances de Mounia. Nadia trouverait inconcevable qu'il ait repoussé les avances de Mounia pour céder devant celles de Soraya qui était sa belle-mère. Soudain, Samir sursauta : son téléphone portable venait de sonner. Un coup d'œil sur le petit cadran de l'appareil lui permit de savoir que c'était Nadia. Il répondit si maladroitement qu'il avait malgré lui actionné le haut-parleur. Oui, Nadia….Bonjour… Bonjour, Samir…Ecoute, il est inutile que tu viennes nous chercher aujourd'hui. Ma tante Hassina que je n'ai pas vue depuis deux années, nous a rendus visite. Je vais rester avec elle. Mais les gosses doivent aller à l'école demain… Oh ! Ils ont terminé leurs compositions…Ils peuvent manquer demain sans que cela n'ait d'incidence sur leur scolarité. Viens-nous chercher demain en fin d'après-midi quand tu auras fini ton travail. D'accord. Samir ferma son téléphone. Il regarda Soraya et il la vit frétiller et sauter de joie : J'ai tout entendu…c'est merveilleux ! Nous passerons toute la journée ensemble…Et ton père, à supposer qu'il prenne la route juste après l'enterrement, n'arrivera dans le meilleur des cas que vers 11h du soir… Ce qui nous laisse beaucoup de temps…Le destin est avec nous, Samir ! Tu entends ? Le destin est avec nous ! Le destin est avec nous ? C'est satan qui est avec nous, oui ! Soraya regarda Samir avec un sourire malicieux et lui répliqua : Si c'est satan qui permet aux malheureux de connaître les sommets du plaisir, il n'est donc pas aussi mauvais que les gens ne cessent de le prétendre. Samir la regarda avec inquiétude. Tu penses vraiment ce que tu dis ? lui demanda-t-il. Le problème n'est pas vraiment là, Samir. Ne trouves –tu pas bizarre que toutes les bonnes choses, notamment celles qui ont trait à ce que toi et moi avons vécu cette nuit et ce matin, soient frappées du sceau de l'interdit ? Toutes les bonnes choses nous sont interdites sous prétexte qu'elles font partie des péchés à éviter si nous voulons aller au Paradis ! Et le plus extraordinaire c'est que cela se passe sans que nous fournissions d'efforts… sans avoir prémédité quoi que ce soit ! Tania Hamadi