Demande Selon des statistiques rendues publiques en 2003, le nombre de logements inoccupés en Algérie dépasse les 1 300 000. La dynamisation du secteur de l?immobilier constituera l?un des objectifs du gouvernement en 2005. C?est ce qui ressort du communiqué du Conseil de gouvernement qui s?est réuni, hier dimanche, à l?effet d?examiner l?avant-projet de loi de finances et de budget de l?Etat pour l?année 2005. Un avant-projet de loi qui contient, entre autres, des mesures destinées «à encourager la location y compris par les particuliers, à travers une baisse de l?impôt sur la location de logements et sur leur cession, des dispositions protégeant davantage les propriétaires en cas de non-versement des loyers et des charges», indique le communiqué du Conseil de gouvernement. Selon des statistiques rendues publiques en 2003, le nombre de logements inoccupés en Algérie dépasse les 1 300 000. Bien des particuliers préfèrent laisser leurs logements vacants que de les louer. Et pour cause : les problèmes avec les locataires sont légion. C?est pour cela d?ailleurs que de nombreux propriétaires recourent aux services des agences immobilières qui exigent le paiement au minimum d?une année de location à l?avance. Tout cela a fait que les prix de la location ont augmenté sensiblement ces dernières années. Cela d?autant plus que la demande est nettement plus importante que l?offre, surtout dans les grandes villes. Toutefois, l?introduction de nouveaux textes de loi visant à protéger davantage les propriétaires contre le non-versement des loyers, comme l?envisage le gouvernement, est à même de changer la donne. Par ailleurs, le projet de loi de finances 2005 accorde de nouvelles facilités aux personnes intéressées par l?achat d?un logement. Ainsi, sont prévues «des exemptions de taxes d?enregistrement et de publication pour les actes liés à l?acquisition de logements y compris dans le cadre de la location-vente, du logement social participatif ou du logement rural» et de nouvelles mesures visant à faciliter «la prise d?hypothèques par les banques pour encourager le crédit immobilier».