Si les indices démographiques en Algérie sont en nette amélioration, il reste aux spécialistes la lourde tâche de gérer l'accroissement de la population qui atteindra les 32 millions en janvier prochain et 50 millions à l'horizon 2050, mais aussi le vieillissement de la population qui se fera sentir vers 2040, selon le ministère de la Santé et l'Office national des statistiques (ONS). Les priorités d'ici à 2010 sont, selon les spécialistes de ces deux structures, la lutte contre la pauvreté, la prise en compte de la modification de la structure par âge et le vieillissement annoncé de la population, les migrations internationales et internes et enfin la lutte contre l'analphabétisme, notamment féminin, et la défense des droits de la femme. Cette politique de population, à l'horizon 2010, a pour finalité de réaliser l'équilibre entre les ressources humaines, économiques et naturelles. Les prévisions de l'ONS avancent un chiffre de 32,60 millions d'Algériens au 1er janvier 2005. Aujourd'hui, les chiffres démontrent le déséquilibre existant entre ville et campagne, entre régions du Nord et du Sud. Les indicateurs montrent un taux de fécondité de 2,4 enfants par femme, avec un but à atteindre de 2,1. La progression du nombre de mariages, qui a atteint 240 000 en 2003, contredit la tendance au mariage tardif actuellement observé. L'âge moyen du mariage était de 20 ans dans les années 1950. Il est de 31 ans aujourd'hui.