Résumé de la 329e partie n Desmond raconte à Charlotte comment il a découvert la vérité sur ses origines et leur lien de parenté. Si bien que tu es allé trouver grand-mère, avança Charlotte. — En plein dans le mille, répondit-il, en lui portant un toast. La vieille a commencé par me dire qu'elle ne savait rien de mes parents, mais quand je lui eus expliqué la gravité de la situation, et que la vie de ma fille en dépendait, elle m'a finalement dit que, bien que ne connaissant par l'identité de mon père, elle pouvait m'affirmer que ma mère ne souffrait pas de la maladie de Willebrand. Lorsque je lui ai demandé comment elle pouvait en être aussi sûre, elle a jeté la bombe H, la bombe A et la bombe à neutrons d'un seul coup. (Il laissa échapper un petit rire amer.) Si vous aviez vu ma tête, à ce moment-là, dommage que personne n'ait pris de photo ! Desmond fit le tour du bar et descendit les quelques marches qui menaient au centre de la pièce. Il s'arrêta un long moment pour contempler les braises rougeoyantes du foyer. Il se tourna vers Charlotte, ne cherchant désormais plus à fuir son regard. — C'est alors que je me suis souvenu d'une rumeur selon laquelle Fiona avait légué sa maison à ta grand-mère parce qu'Iris était atteinte de la même maladie mentale que la sœur de Richard Barclay. Autrement dit, si ma fille n'a pas hérité d'une déficience globulaire, c'est parce que nous sommes nés dans une famille de crétins congénitaux ! — Iris n'était pas une crétine, dit Charlotte d'une voix cassante. — Non, disons simplement qu'elle avait une araignée au plafond ! s'exclama-t-il rageusement. Jonathan fit instinctivement un pas pour se rapprocher de Charlotte. — Non mais regardez-moi ces deux tourtereaux, dit Desmond, s'ils n'ont pas l'air mignon. — Bon, tu as découvert la vérité, et après ? le pressa Charlotte, qui voulait qu'il continuât à parler. — Tu étais en Europe à l'époque, en train de faire le tour des sociétés pharmaceutiques les plus presti-gieuses. La grande Charlotte Lee, PDG d'Harmony Biotech, en train de s'en payer une bonne tranche aux frais de la princesse et de faire la tournée des grandes maisons pharmaceutiques. Pendant que moi j'étais à genoux en train de prier Dieu pour que ma fille ne soit pas atteinte d'une maladie incurable, et en même temps de le maudire de m'avoir donné pour mère une crétine congénitale qui ne savait même pas qu'elle avait eu des rapports. — En as-tu parlé à quelqu'un d'autre ? A Adrian ou Margo ? — Tu es folle ou quoi ? Margo ne s'en serait jamais remise. De plus, il était temps pour moi de mettre mon plan à exécution, et je savais que si maman et papa avaient appris la vérité ils auraient pu le faire échouer. — Ton plan, quel plan ? demanda Jonathan d'une voix soudain devenue menaçante. — Quelle ironie du sort, tu ne trouves pas, Charlotte ? poursuivit Desmond, sans faire cas de Jonathan. A suivre