Accord n Ce programme d'appui s'inscrit dans le cadre d'un partenariat entre l'Union européenne (UE) représentée par la Commission européenne (CE) et l'Algérie, représentée par le ministère de la Culture sur la base d'une convention de financement signée en 2012. L'inventaire, la formation continue dans les métiers du patrimoine culturel, l'assistance technique pour la conservation des archives audiovisuelles, la valorisation du patrimoine culturel et le renforcement du mouvement associatif comptent parmi les principales activités mises en œuvre en 2015 par le Programme d'appui à la protection et valorisation du patrimoine culturel algérien. Le bilan de l'exercice 2015 fait ainsi état de grands pas franchis à travers plusieurs composantes. Selon le directeur du programme, Zouhir Ballalou, un état des lieux et le diagnostic de l'inventaire a été élaboré au niveau central et local durant le premier semestre de la même période au même titre que l'analyse de différents modèles de fiches d'inventaire des biens culturels (dans les musées et des institutions sous tutelle). En outre, deux ateliers régionaux d'accompagnement à la prise de décision dans le domaine de l'inventaire tenus au mois d'octobre et novembre derniers ont traité de la terminologie et la datation ainsi que sur les applications de gestion informatique. ne seconde composante concerne l'assistance technique pour la conservation des archives filmiques et photographiques. Ce qui a permis la récupération de documents et films d'archives de haute importance historique; «l'année 2016 est une année prometteuse pour le domaine patrimoine culturel en Algérie», nous a indiqué le directeur du Programme, Ballalou. Ce programme d'appui s'inscrit dans le cadre d'un partenariat entre l'Union européenne (UE) représentée par la Commission européenne (CE) et l'Algérie, représentée par le ministère de la Culture sur la base d'une convention de financement signée en 2012. Il prendra fin en 2018, après avoir concrètement démarré depuis plus d'une année, selon le même responsable. Ainsi, une manne financière de 24 millions d'euros a été allouée à ce programme, dont 21,5 millions d'euros de contribution de l'Union européenne et 2,5 millions d'euros pour la partie algérienne et dont la date de contractualisation de toutes les conventions et marchés a été limitée au mois de novembre 2015. Ce projet touchera 12 wilayas pilotes, à savoir, Alger, Béjaïa, Annaba, Mila, Tlemcen, Khenchela, Batna, Saïda, Aïn-Temouchent, Chlef, Msila et Skikda. «Nous avons un schéma national dans lequel participe le Programme de l'U.E. avec l'implication intersectorielle et la société civile.