Un séisme de magnitude 6,1 s'est produit tôt ce lundi matin en mer Méditerranée entre le Maroc et l'Espagne, a annoncé l'Institut américain de géologie (USGS). La terre a tremblé à 04H22 (locales et GMT) à 62 km au nord de la ville marocaine de Al Hoceïma (nord) et à 164 km au sud-est de Gibraltar. Le séisme a été suivi d'une secousse d'une magnitude de 5,3. Dans sa première estimation de l'impact du séisme, l'USGS a estimé qu'il était peu probable qu'il y ait des victimes et des dégâts». Les secousses ont été ressenties dans le sud de l'Espagne et dans l'enclave espagnole de Melilla, mais aucune victime n'a été signalée par les autorités. «Pour l'instant il n'y a que des dommages matériels et nous n'en avons pas détecté de très graves», a déclaré le responsable municipal en charge de la Sécurité citoyenne à Melilla. «Il n'y a rien de très grave, certains immeubles hauts ont des fissures», a-t-il dit en évoquant aussi des effondrements de pans de façades et de balcons. Les habitants de l'enclave ont cependant été effrayés par la force du séisme, qui a fait tanguer leur lit en fin de nuit et beaucoup sont sortis en pyjama dans la rue n'osant plus rentrer chez eux, d'autant que plusieurs répliques se sont faites sentir. Dans la région de Malaga, au sud de l'Espagne, de l'autre côté du détroit de Gibraltar, de nombreux habitants ont également ressenti la secousse. El-Bayadh : quatre morts dans un accident de la circulation l Quatre personnes sont mortes et deux autres ont été blessées, hier soir, dans un accident de la route, au lieudit Oued Namous, au sud de la wilaya d'El-Bayadh. L'accident s'est produit suite au dérapage et renversement d'un véhicule utilitaire, sur ce tronçon de la route reliant les communes d'El-Benoud (El-Bayadh) et de Tinerkouk (Adrar), tuant sur le coup quatre de ses passagers et causant de graves blessures à deux autres. Pakistan : des pistolets pour les professeurs Le débat sur le port d'armes par des enseignants en classe a ressurgi après l'attaque meurtrière des talibans contre une université, au cours de laquelle un professeur de chimie, Syed Hamid Husain, a ouvert le feu sur les assaillants. Des étudiants ont raconté comment ce jeune père de deux enfants avait été tué alors qu'il tentait de les protéger durant l'attaque qui a fait 21 morts à l'université Bacha Khan, dans la province de Khyber Pakhtunkhwa. Les enseignants de cette province avaient reçu l'autorisation de porter des armes après un massacre perpétré par les talibans dans une école de Peshawar, la capitale provinciale, en 2014. Dans l'école primaire publique Akhunabad, également située à Peshawar, c'est dans le tiroir de son bureau que M. Gul garde son pistolet. La présence d'armes à l'école le rassure. «Si vous avez des armes avec vous, vous pouvez riposter», assure-t-il. L'homme aux moustaches soignées a déjà en tête le scénario. «Si un terroriste rentre et que je suis assis ici, je sors aussitôt mon pistolet» dit-il, mimant le geste. «Je m'abrite ici, et je peux faire feu sans paniquer». Le porte-parole des autorités provinciales souligne qu'avec 68 000 écoles et seulement 55 000 policiers au Khyber Pakhtunkhwa, le gouvernement ne peut pas assurer la sécurité, et a donc cédé aux demandes en autorisant les enseignants à porter une arme. Mais pour Saad Khan, un expert en sécurité, autoriser les armes à l'école est «stupide» et augmente le risque d'accident en cas de dispute entre jeunes surexcités. Yémen : un juge et 7 membres de sa famille tués dans un raid l Un haut magistrat yéménite et sept membres de sa famille ont péri dans un raid aérien de la coalition menée par l'Arabie saoudite, qui a détruit leur maison dans la capitale Sanaa contrôlée par des rebelles chiites, a affirmé ce lundi matin l'un de ses proches. «Le juge Yahia Mohammed Rabia, son fils, trois femmes et trois enfants ont trouvé la mort lorsqu'un missile a touché leur maison», a indiqué le neveu du magistrat. Ce neveu, Ahmed Mohammed Mohammed, a fait sa déclaration devant les débris de la maison, en affirmant qu'elle avait été touchée dans la nuit de dimanche à lundi par l'aviation de la coalition arabe. Il a indiqué que son oncle présidait le tribunal chargé des «affaires terroristes» et devant lequel ont été jugés de nombreux Yéménites, accusés d'appartenance à Al-Qaïda. Dix mois après le début de la campagne aérienne, l'aviation de la coalition continue de viser quasi quotidiennement des cibles dans la région de Sanaa et le reste du Yémen, décrites comme des positions militaires des rebelles chiites houthis pro-Iraniens. Ces derniers restent maîtres de la capitale et d'une bonne partie du nord du Yémen et affirment que les raids de la coalition font essentiellement des victimes civiles. Selon l'ONU, la guerre au Yémen a fait quelque 6 000 morts depuis mars dernier, dont environ la moitié de civils. Twitter : c'est l'hémorragie ! l C'est l'hémorragie parmi l'équipe dirigeante de Twitter: le réseau social, qui traverse une passe difficile, a annoncé hier, dimanche, le départ de quatre vice-présidents, tandis que le responsable de son application de vidéo Vine part chez Google. «Je suis triste d'annoncer qu'Alex Roetter, Skip Schipper, Katie Stanton et Kevin Weil ont choisi de quitter l'entreprise», a indiqué le patron-fondateur, Jack Dorsey, dans un message sur son compte Twitter personnel. Cela représente quatre des neuf membres de l'équipe exécutive dont la liste figure sur le site officiel du réseau social. Alex Roetter et Kevin Weil, vice-présidents chargés respectivement de l'ingénierie et des produits, étaient tous les deux chez Twitter depuis cinq ans, dont les 18 derniers mois passés à «augmenter l'échelle des produits publicitaires et des équipes d'ingénierie de presque zéro revenus à plus de 2 milliards aujourd'hui», a souligné Jack Dorsey. Katie Stanton, également chez Twitter depuis cinq ans, était chargée des médias, avec notamment la mission de muscler les contenus accessibles sur le réseau. Brian «Skip» Schipper était responsable pour sa part des ressources humaines. Les quatre vice-présidents ne seront pas remplacés dans l'immédiat. Jack Dorsey précise que le directeur d'exploitation assumera à titre intérimaire des responsabilités additionnelles, notamment pour les produits générant des revenus, les médias et les ressources humaines. Corée du Sud : la neige coince 86 000 personnes sur une île l Près de 90 000 personnes étaient coincées ce lundi matin sur l'île touristique sud-coréenne de Jeju, dont l'aéroport demeurait fermé à cause des plus importantes chutes de neige observées en trois décennies. Connue comme le «Hawaï coréen» pour ses plages et son climat en général très doux, l'île a été particulièrement touchée ce week-end par la vague de froid qui s'est abattue sur la Corée du Sud. A Jeju, le mercure est tombé à -6,1 degrés. Le ministère sud-coréen des Transports a annoncé que l'aéroport international de l'île demeurerait fermé ce lundi matin, au moins jusqu'à 20H00 (11H00 GMT), en raison des bourrasques et des chutes de neige qui ont débuté samedi dernier. Près de 1 100 vols ont été annulés depuis trois jours, ce qui a empêché 86 000 personnes de quitter l'île, a précisé un responsable du ministère. Des milliers d'entre eux ont été contraints de passer la nuit allongés sur des morceaux de carton à même le sol de l'aéroport, enveloppés dans des couvertures. Bien qu'épargnée par les chutes de neige, Séoul a enregistré hier, dimanche, sa journée la plus froide en 15 ans, avec -18 degrés. L'agence météorologique sud-coréenne avait émis samedi dernier pour la première fois en cinq ans un bulletin d'alerte au grand froid dans la capitale. Articles de sport : encore trop de produits nocifs !l Les vêtements et équipements de sport et de plein air contiennent encore trop de produits chi-miques nocifs, a critiqué ce lundi l'organisation Greenpeace, sur la foi d'un test effectué sur 40 produits, dont quatre seulement étaient exempts de substances dangereuses. Greenpeace, dont la lutte contre les produits chimiques dangereux dans l'habillement est un cheval de bataille depuis plusieurs années, a effectué le mois dernier des tests sur 40 produits de différentes marques et achetés dans 19 pays différents.Même si certains fabricants ont commencé à les réduire, l'usage de ceux-ci «est toujours largement répandu», déplore Greenpeace, et ce, particulièrement «dans la production de chaussures, pantalons, sacs de couchage et certaines vestes». Les composés perfluorés sont des polymères chimiques utilisés pour leur résistance à la chaleur, leur imperméabilité et leur capacité à repousser la poussière. Très persistants dans l'environnement, ils sont présents dans de nombreux objets de la vie courante, qu'il s'agisse de poêles anti-adhésives, de produits anti-tâches ou dans certains emballages alimentaires. Extrêmement tenaces, ils se propagent dans l'environnement, et sont également nocifs pour la santé des humains.