Mesure n Un accord a été conclu entre la coordination des auxiliaires de l'éducation et le ministère pour l'installation d'une commission mixte pour la prise en charge des questions en suspens. Cette décision intervient suite à la rencontre entre la ministre de l'Education nationale et les représentants de la coordination des auxiliaires de l'éducation, qui a porté sur les revendications socioprofessionnelles notamment celles liées à la loi d'insertion et de promotion de ce corps. Les deux parties ont convenu de prendre en charge les revendications de cette catégorie, a précisé Mohamed Ouadah, coordonnateur national de ce syndicat. «La ministre s'est engagée à adresser des correspondances à la Fonction publique en vue de revoir le reclassement et la revalorisation des diplômes des auxiliaires de l'éducation ayant fait des études d'application après leur recrutement pour les promouvoir au grade de superviseurs de l'éducation», a-t-il fait savoir. Une réunion urgente est prévue, ce jeudi matin, avec les membres du bureau national de la coordination pour examiner les résultats de la rencontre tenue avec la ministre, a encore indiqué Mohamed Ouadah. «Le règlement des problèmes soulevés nécessite du temps, eu égard aux initiatives et aux mesures qu'il implique, nécessitant dans certains cas l'ouverture d'enquête», avait reconnu il y a quelques jours, Nouria Benghebrit précisant qu'il ne s'agissait en aucun cas de «négligence». La Coordination des syndicats de l'éducation nationale (CSE), réunie la semaine dernière, avait réitéré son appel au département de Benghebrit à revoir les statuts des corps de l'éducation nationale pour veiller à l'équité entre les corps et paliers dans le classement, la promotion, l'intégration et les grades nouvellement créés. Ouadah rejoint le CSE et appelle le ministère de l'Education à «être juste» dans l'application des lois et des autorisations exceptionnelles entre les adjoints de l'éducation et les superviseurs de l'éducation pour permettre une évolution de carrière similaire avec celles des autres corps du secteur. Le porte-parole de la coordination a rappelé les principales revendications transmises à la ministre, à savoir la régularisation de la situation des adjoints ainsi que celle des adjoints principaux de l'éducation à travers leur promotion au rang de superviseur de l'éducation en laissant le soin au ministère de trouver la meilleure formule, et ce, dans le but de mettre fin définitivement au système actuel des grades. Ouadah a également soulevé la nécessité d'annuler le contenu de la circulaire 003 qui concerne le grade de superviseur de l'éducation, et ce, en revalorisant l'expérience professionnelle sur la base de 10 ans et de 20 ans afin de prétendre au grade de conseiller. Les revendications de la coordination portent également sur la promotion du classement des auxiliaires de l'éducation des catégories 7 et 8, des statuts des travailleurs de l'éducation, à des catégories supérieures ainsi que la valorisation de l'ancienneté professionnelle des auxiliaires de l'éducation et son introduction dans la comptabilité des années de la retraite.