Déclaration. La présidente de l'US-Western Sahara Foundation, Mme Suzzane Scholte, a affirmé à Washington que le roi du Maroc devait être tenu responsable du blocage du processus des Nations unies pour l'autodétermination du Sahara occidental. «Pendant qu'il est important de continuer à exercer une pression sur l'ONU, nous devons également attirer l'attention sur le roi du Maroc pour le tenir responsable du blocage de la résolution pacifique de la question du Sahara occidental, conformément au droit international», a déclaré Mme Scholte dans un entretien accordé à l'APS. Et d'ajouter qu'«il y a deux options seulement pour résoudre ce problème : organiser un référendum d'autodétermination, ou appeler au retrait du Maroc du Sahara occidental», a affirmé Mme Scholte, qui vient d'organiser une importante mission de conseillers de congressmen aux camps des réfugiés sahraouis. La militante américaine qui est également président de l'ONG Défense Forum Foundation, a rappelé à ce titre la pétition remise à l'ambassade du Maroc à Washington dans laquelle cette ONG a appelé le roi du Maroc à cesser de faire obstruction au référendum pour l'autodétermination du Sahara occidental. La présidente de cette ONG américaine, connue pour son engagement de longue date en faveur de la cause sahraouie, a estimé que l'ONU devait exercer plus de pression sur le Maroc pour l'amener à se soumettre à ses résolutions. «Nous avons récemment livré un appel au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, lui demandant d'exercer des pressions sur le Maroc pour libérer les prisonniers politiques sahraouis et organiser un référendum pour l'autodétermination du Sahara occidental», a informé Mme Scholte. Cette dernière s'est indignée du fait que la Minurso soit la seule mission de l'ONU de maintien de la paix qui n'est pas dotée de prérogatives de surveillance des droits de l'homme. Cette exception «est une honte eu égard aux objectifs des Nations Unis», a-t-elle décrié. «Cela a permis à l'envahisseur et à l'agresseur qui est le Maroc de continuer à commettre ses atrocités contre l'innocent peuple sahraoui dans le Sahara occidental occupé», a-t-elle dit. Face à l'inaction des Nations-Unis dans le dossier sahraoui, les parlementaires et les ONG des droits de l'homme doivent visiter régulièrement les territoires occupés, pour y suivre l'évolution de la situation des droits de l'homme. Ces visites sont extrêmement importantes, selon Mme scholte car elles permettent de donner de l'espoir au peuple sahraoui opprimé et aussi d'avertir le Maroc sur tous les crimes qu'il continue de commettre et pour lesquels il sera tenu comme responsable.