Le Paris SG a obtenu une précieuse victoire face à Chelsea (2-1). Dès l'entame de la rencontre, le Paris SG monopolisait le ballon et s'est installé dans la moitié de terrain d'une équipe de Chelsea obligée de défendre bas. Les Parisiens se sont procurés de bonnes opportunités, mais n'ont pas profité de leur temps fort et les Blues ont repris du poil de la bête en se montrant dangereux sur des contres. Les hommes de Guus Hiddink se sont offert une énorme occasion sur une tête de D. Costa à bout portant détournée par Trapp sur sa transversale ! Les Blues faisaient alors jeu égal avec leur adversaire mais le PSG a pris finalement l'avantage sur un coup franc aux 20 mètres d'Ibrahimovic dévié par Mikel (39'). Mikel, à l'origine du coup franc avec une faute évitable sur Lucas, s'est rattrapé en égalisant sur corner d'un tir à bout portant (45'+1) ! La seconde période est repartie sur un rythme très élevé. Paris a dominé dans l'ensemble et Courtois devait s'employer face à Ibrahimovic, Di Maria et Lucas. Alors que les Parisiens ne semblaient pas réussir à profiter de leur domination, Cavani a profité d'une superbe passe de Di Maria pour redonner l'avantage au PSG d'un tir entre les jambes de Courtois (78') ! Grâce à «El Matador», Paris prend une option sur la qualification. Le vainqueur Blanc : «On a forcément des regrets» l «On a vu un très beau match de la part des deux équipes. J'ai trouvé ça très bien. Cette équipe de Chelsea que l'on annonçait en très grande difficulté, elle retrouve certaines couleurs et surtout une discipline qui lui permet de bien défendre et de partir en contre rapidement. On a forcément des regrets vu le match que l'on a fait. On est conscient que Chelsea s'est procuré des occasions. Mon principal regret, c'est d'avoir pris ce but à la 45e minute. On a eu des difficultés pour marquer le premier but, il ne restait pas grand-chose pour arriver à la mi-temps avec un avantage. C'est le seul grand regret. Mes joueurs sont à féliciter, tous !». Le vaincu Hiddink : «On reste en course» l «Une défaite ne provoque jamais un bon sentiment. On n'a perdu que 1-2 et on a marqué à l'extérieur. On a eu une bonne organisation défensive, on a été bons tactiquement, mais on n'a pas été assez tueurs sur les quatre ou cinq occasions qu'on a eues. C'est là que se situent nos regrets, mais on reste en course pour la qualification contre une équipe très forte. En seconde mi-temps, ils ont quand même fait entrer deux joueurs de classe mondiale (Cavani et Pastore)... Le PSG a quinze ou seize joueurs de classe internationale. On a trois semaines pour préparer le retour. On va récupérer Terry et Hazard va monter en puissance, on aura toutes nos chances au retour». Le buteur La revanche de Cavani l On l'accuse de disparaître dans les grands rendez-vous, à commencer par la Ligue des champions ? Mais un joueur au Paris SG avait envie de remettre les pendules à l'heure. Acclamé à son entrée en jeu par un Parc des Princes inhabituellement bouillant (74'), l'Uruguayen Edinson Cavani n'a pas tardé à infliger un petit pont à Courtois, sur un caviar de l'inévitable Angel Di Maria (78'). Cavani, poussé peu à peu sur le banc de touche par l'éclosion de Lucas et un problème de comportement dénoncé par son entraîneur Laurent Blanc au retour des vacances d'hiver, avait traversé comme un fantôme le match de championnat contre Lille samedi (0-0), malgré une titularisation — dans l'équipe des doublures — en pointe, son poste préférentiel. Il avait notamment manqué une occasion immanquable et son but contre Chelsea ne suffira sans doute pas à lui garantir un retour en grâce. L'arrêt Un sauveur nommé Trapp l Le gardien allemand du PSG a été l'auteur d'une parade déterminante face à Diego Costa, repoussant le ballon sur sa transversale ! Kevin Trapp s'est illustré hier soir en huitièmes de finale de la Ligue des champions contre Chelsea. Le portier allemand du Paris Saint-Germain a sorti un arrêt réflexe de grande classe devant Diego Costa, qui avait trouvé le cadre d'une tête puissante. La parade du gardien parisien est intervenue au moment où les deux équipes étaient à 0-0. «C'est le travail d'un gardien et si je peux le faire, je suis content. Je fais de mon mieux et c'est pour ça que je travaille tous les jours. On est footballeur pour ce genre de match. Un huitième de finale de Ligue des champions, c'est un truc vraiment bien. Pour le club, les supporters et tous ceux qui ont regardé le match, c'est une bonne chose. Chelsea jouera à la maison, c'est peut-être un peu différent. On a trois semaines avant Chelsea, on aura des matches à jouer en championnat et on va se focaliser sur ça», a-t-il indiqué. L'accrochage Echange chaud entre Zlatan et Cesc après le match ! l Après le match, Fabregas serait venu dire deux mots à Ibrahimovic. Ils s'étaient échangé quelques paroles en première période après un contact dans la surface londonienne, sans que le ton de leur discussion ne paraisse de nature à envenimer les débats. Concrètement, c'est le milieu de terrain espagnol qui serait venu demander des comptes au numéro 10 du club de la capitale, lui reprochant de trop parler sur le terrain et lui réclamant des explications. Pour le coup, on ne peut pas accuser Ibrahimovic d'avoir donné raison à son accusateur puisque l'international suédois aurait ignoré son adversaire plutôt que de lui répondre. SL Benfica 1 - Zénit Saint-Pétersbourg 0 90'+1… et Jonas surgit Au terme d'une rencontre sans saveur, le Benfica Lisbonne a pris le dessus sur le Zénit Saint-Pétersbourg (1-0), hier soir, en 8e de finale aller de la Ligue des champions. Globalement dominateurs, les Portugais ont longtemps buté sur une équipe russe bien regroupée. Emmené par un très bon Pizzi, le club lisboète a trouvé la faille en toute fin de rencontre grâce à Jonas après un excellent service de Gaitan (90'+1) alors que Criscito venait d'écoper d'un deuxième carton jaune synonyme d'expulsion. Les hommes d'André Villas-Boas devront inverser la tendance au match retour, prévu le 9 mars prochain. AS Roma - Real Madrid Les Merengues complexés face aux Italiens Suite des huitièmes de finale aller de la Ligue des champions ce mercredi soir. Avec l'une des affiches les plus alléchantes de ce tour : AS Roma - Real Madrid. Désormais dirigée par Luciano Spalletti, l'AS Roma reste sur une seule défaite lors de ses douze derniers matchs. Mais la Louve ne part évidemment pas avec les faveurs du pronostic contre la Maison Blanche : «Le Real Madrid est une équipe solide, ils ont des joueurs qui sont des champions mais nous devons rester lucides et concentrés», explique Kostas Manolas, défenseur grec de la Roma. «Lorsque vous jouez contre ces équipes solides vous devez vous donner à 120 pour cent». Vainqueur du Groupe A, invaincu lors de la phase de poules, le Real espère se hisser en quarts pour la sixième fois consécutive. Ce match va marquer les débuts d'entraîneur de Zinédine Zidane en Champions League. A noter que le géant espagnol n'a gagné aucun de ses huit derniers matches à l'extérieur contre des clubs italiens. KAA Gent - VfL Wolfsburg Entre outsiders L'autre huitième de finale programmé ce soir va opposer Gent à Wolfsburg, deux clubs qui n‘étaient pas forcément attendus à ce niveau de la compétition. D'ailleurs, c'est la première fois de leur histoire que ces deux équipes vont disputer un huitième de finale de Champions League. Si la formation belge a remporté ses sept derniers matches à domicile toutes compétitions confondues, Wolfsburg est à la peine ces derniers temps, en témoigne sa huitième place en Bundesliga. Pour ne rien arranger, le club allemand devra se passer de cinq titulaires, dont Naldo, prépondérant lors du premier tour. Le saut L'Europe, une nouvelle étape pour Zizou Zinédine Zidane se jette dans le tourbillon de l'UEFA Champions League. L'ancien meneur de jeu du Real est devenu une icône en Espagne avant tout pour son inoubliable volée en finale à Glasgow en 2002, rediffusée à chaque match au stade Santiago-Bernabeu. Au stade Olympique de Rome, les Italiens se souviendront néanmoins que la C1 n'a pas toujours souri au Français, battu deux fois en finale avec la Juventus Turin (1997, 1998). Mais peu importe. Mercredi, les «super souvenirs» de Zidane dans cette compétition n'auront plus d'importance : il sera jugé au présent et au futur. L'ancienne icône des Bleus a-t-il eu le temps, en six semaines, d'imprimer sa patte ? De transformer le onze brouillon et déséquilibré de son prédécesseur, Rafael Benitez, en machine à gagner ? Tel est le défi de l'ancien entraîneur de la réserve merengue (2014-2016), passé en deux mois des terrains défraîchis de la troisième division espagnole aux pelouses impeccables de la Ligue des champions. Après six matches sur le banc en Liga, «Zizou» a pu esquisser un sursaut : cinq victoires, un nul et 23 buts marqués pour 5 encaissés. Mais le calendrier était abordable et les vrais sommets arrivent : la Roma mercredi, Malaga en Liga à l'extérieur dimanche, et surtout le derby madrilène contre l'Atlético le 27 février.