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Roman / «Face au silence des eaux» : Intensité et profondeur de l'écriture
Publié dans Info Soir le 22 - 02 - 2016

Portrait n Avec Youcef Tounsi, on est dans une écriture subjective. Une écriture parlant de l'intériorité, de quelque chose qui vient du dedans et qui va vers l'extérieur.
«Face au silence des eaux» est l'intitulé du dernier roman de Youcef Tounsi paru aux éditions Apic. Dans ce roman, «l'auteur livre un texte dur et poignant, un exutoire ‘dérangeant', face à notre condition humaine éphémère, où seuls l'amour et la vérité plaident en notre faveur».
L'auteur y donne un résumé de l'histoire qui tourne autour de deux personnages, de sexe différent, qui tentent vainement de se retrouver après s'être séparés.
Et ce que l'on retient, en lisant ce texte, c'est l'intensité et la profondeur de l'écriture, forte, audacieuse et parfois redoutable, à laquelle il s'adonne, et dans laquelle il exprime toute sa sensibilité littéraire et psychologique. Son écriture surgit du silence qui lui est insupportable.
Youcef Tounsi utilise l'écriture comme l'expression d'un ressenti.
«Je parle dans mes écrits d'un ressenti», dit-il. D'où la question : Peut-on dire que l'écriture serait une thérapie ?
A cela, l'écrivain répond : «Je ne sais pas si elle est une thérapie ou pas. Mais ce que je peux dire, c'est qu'on peut la vivre comme ça. Pour moi écrire, c'est parler d'un profond intérieur. Et parler d'un profond intérieur, c'est aussi envisager son environnement avec les gens avec qui on vit et avec qui on partage les différentes expériences de la vie. Ecrire, c'est aller vers l'autre et lui dire comment on ressent et qu'est-ce qu'on ressent. »
Ainsi, avec Youcef Tounsi, on est dans une écriture subjective. Une écriture parlant de l'intériorité, de quelque chose qui vient du dedans et qui va vers l'extérieur.
«C'est toujours subjectif. Il n'y a rien d'objectif dans la littérature. Le roman n'est pas une thèse», souligne-t-il, et de renchérir : «C'est un discours qui vient du subjectif et qui va vers un subjectif. On ne défend pas une théorie ou un projet politique. Ecrire, c'est parler de ce qu'on éprouve, de ses sentiment, de ce qu'on ressent par rapport à ce qu'on voit et à ce qu'on vit autour de soi.»
Youcef Tounsi est né à Alger. Enseignant-chercheur en sciences agronomiques en Algérie puis en France, il exerce à titre de consultant et conseil en formation. Il est l'auteur de plusieurs romans dont «La falaise des sept lumières» et «Les chiens rouges», «Impasse de la Régence», parus aux éditions Casbah et «Les Noces du retour» paru aux éditions Apic. Il a aussi écrit une pièce de théâtre «Les colliers de Jasmin».
Youcef Tounsi, même s'il vit en France, préfère cependant se faire éditer en Algérie.
«Ce n'est pas vraiment que je préfère», dit-il, et d'expliquer : «Mais à un moment donné, il fallait faire un choix. La première fois que j'ai publié, c'était une pièce de théâtre parue chez une maison d'édition franco-algérienne, qui était à Paris et à Alger. Donc, ça s'est fait comme ça, naturellement. Plus tard, quand j'ai sorti mon premier roman, là j'ai fait un choix, c'est-à-dire comme le roman traitait une histoire algérienne, puisqu'il parlait de la campagne et, notamment, de la misère paysanne pendant l'époque coloniale, j'estimais que la meilleure chose à faire, c'était de le publier en Algérie. Parce que je voulais que mon roman soit lu par les gens qui leur parlait puisque l'histoire les concernait directement. Et j'ai continué dans cette voie.»


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