Résumé de la 21e partie n Zoheir apprend que son père et son frère lui ont caché des choses. Le mariage de Khaled est de plus en plus mystérieux. Zoheir écarquilla les yeux et son père lui dit : - Quand tu auras pris connaissance de ce que nous t'avons caché, tu sauras pourquoi Khaled et moi avons accepté la condition du père de Nabila. C'est Khaled qui t'explicitera le mieux les quelques détails dont nous avons omis de te faire part. Zoheir regarda en direction de son frère cadet et il le vit en train de rougir et de se ronger les ongles. Visiblement, il avait peur d'en parler. Ce qui l'inquiéta encore un peu plus. Néanmoins, il trouva la force de sourire : - Papa, Khaled, à vous regarder et à vous écouter, on n'a pas l'impression que vous préparez un mariage. On dirait que vous vous apprêtez à braquer la banque d'Algérie ! Les yeux de Khaled s'illuminèrent et un sourire diabolique se dessina sur ses lèvres : - Ah ! Mon frère Zoheir ! s'exclama-t-il. Tu ne peux pas savoir à quel point tu es près de la vérité ! - Vous allez braquer une banque ? Pour pouvoir faire face aux dépenses de la fête ? Khaled et son père éclatèrent de rire. La situation était devenue si incongrue, si irréelle que Zoheir et sa femme eurent l'impression de vivre le plus mauvais cauchemar de leur vie. Khaled finit par cesser de rire et par retrouver sa sérénité. Ils s‘essuya alors les yeux qui avaient larmoyé sous l'effet de l'hilarité et regarda son frère ainé qui lui n'était toujours pas revenu de son étonnement. - Ce mariage ressemble à un braquage de banque, Zoheir. Tu as raison. Moi, Khaled qui n'ai pas le moindre dinar qui m'appartienne en poche je suis sur le point de me lier avec une personne qui passera son temps à amasser de l'argent à la pelle. Tu sais combien coûte un bilan médical de nos jours, Zoheir… pas moins de 10.000 DA… Et si en plus, on vous prescrit des radios et toutes sortes d'analyses poussées, cela peut monter jusqu'à trois millions de centimes… - C'est pour cela que ta femme a besoin de toi pour compter son argent, ironisa Zoheir. - Oui, Zoheir. Tu n'as pas l'air de t'en apercevoir mais l'argent, il y a ceux qui le gagnent, ceux qui le comptent et ceux qui le dépensent. Nabila se trouve dans la première catégorie, moi dans les deux autres. - Non, non, je t'avoue que j'ignorais l'existence des ces trois « catégories sociales ». Mais maintenant, grâce à toi, je le sais. Je t'en remercie. A suivre…