Alerte Un laboratoire clandestin situé à Ben Aknoun a été récemment démantelé par les éléments de la sûreté de wilaya d?Alger. Des produits cosmétiques contrefaits, des crèmes de soin et des shampooings de marques Pantène, Pert, et Head and Shoulders, Ovivia et Lovia notamment ont été jugés dangereux à la consommation par l?Institut national de la propriété industrielle (Inapi). Une note officielle de la sûreté de wilaya d?Alger a été diffusée à l?intention des établissements de sûreté de toutes les wilayas du pays pour que ces produits soient saisis. C?est un laboratoire clandestin qui est à l?origine de la réalisation de ces produits toujours en circulationent. «Situé à la cité Sidi Merzouk, dans la localité de Ben Aknoun, il fera l?objet d?une plainte déposée le 30 mars dernier par le patron de Gambel et Protector, une entreprise basée à Oued Smar et spécialisée dans la fabrication des shampooings et crèmes de soin pour imitation et vente illégale de ses produits. Une enquête a été immédiatement ouverte». C?est ce qu?a indiqué le chargé de communication de la sûreté de la wilaya d?Alger, hier, lors d?une conférence de presse animée au siège du commissariat central. Il expliquera que des recherches ont été aussitôt effectuées dans les marchés de gros et même sur les places du marché informel afin de remonter cette filière de contrefaçon. C?est ainsi, que la brigade économique antifraude de la sûreté de la wilaya d'Alger a pu découvrir, la semaine dernière, le laboratoire «clandestin» situé dans la cave d'un immeuble habité de la cité Sidi Merzoug . «Des analyses effectuées par les services de la sûreté de la wilaya d?Alger sur des échantillons de la grande quantité de shampooings et crèmes de soins trouvés dans cette cave confirmeront leur non-conformité à la consommation», dira le conférencier. Par ailleurs, l?enquête mènera à l'arrestation du propriétaire de ce lieu, un certain D. M., âgé de 65 ans, après le passage aux aveux de cinq «fraudeurs» qui ont tous reconnu leur forfait, a ajouté le responsable. Trois autres personnes ayant participé activement à ce forfait, à savoir un chimiste non encore identifié et deux femmes qui ne sont guère qualifiées pour l?exercice de cette profession, sont toujours recherchés.