«La promotion de tamazight en langue nationale officielle s'inscrit dans la démarche de raffermissement de l'unité nationale et de consolidation de la cohésion sociale»… C'est ce qu'a affirmé hier le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans un message à l'occasion de la célébration de Yaoum El Ilm (16 avril), lu en son nom par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi. Le président Bouteflika a affirmé que «la langue amazighe promue en 2002 langue nationale et institutionnalisée, à la faveur de la récente révision constitutionnelle, trouvera en tant que composante fondamentale de notre identité nationale, sa place naturelle avec l'islam et l'arabité en tant qu'affluents du patrimoine partagé par le peuple algérien». «l'Académie dont la mise en place est prévue par la Constitution veillera à la sauvegarde de tamazight en tant que langue, culture et patrimoine à travers des procédés scientifiques à même de garantir son essor et impulser son utilisation dans les domaines de la création scientifique, littéraire et médiatique et à assurer sa généralisation à tous les Algériens», a conclu le président de la République. Sur un autre chapitre, le président de la République a estimé que «Algériennes et Algériens peuvent et doivent s'enorgueillir d'une Constitution qui consacre le droit au savoir en en faisant un droit pour tous les enfants du peuple», appelant à «œuvrer plus que jamais pour que culture et savoir ne constituent plus des produits de consommation, mais des outils de création et d'innovation au service du développement économique». Il a ajouté que «la consécration du droit des citoyens et citoyennes au savoir nous met face à une responsabilité majeure, celle de prémunir la société de la culture de xénophobie, de terreur, d'extrêmise et de la culture de la mort». Le chef de l'Etat a souligné que «la culture n'est pas un produit officiel, ni l'œuvre d'une institution donnée non plus».