Résumé de la 1re partie n le vol 1153 manœuvre pour le décollage. Parmi les passagers se trouvent Lucas Scutchiarini un policier de 31 ans et sa fiancé Paula. «Vol 1153 autorisation de décoller». Il s'agit d'un avion français : un ATR 72. Ce petit turbo propulseur est parfait pour les vols de courtes durées. Il ne demande pas beaucoup d'entretien et n'est pas gourmand en carburant. L'avion décolle de Bari peu après 14h30. 49 minutes après le décollage, le vol 1153 se trouve à 640 kilomètres de Djerba, sa destination finale. «On bavardait avec d'autres passagers. Tout le monde était excité de partir en vacance», raconte Lucas Scutchiarini. Comme Luca et Paula, Barbara Baldachi part en vacance à Djerba avec son fiancé Francesco. «Barbara avait 23 ans. Elle était sur le point de réaliser son rêve. Décrocher sa licence de biologie. Après son dernier examen elle avait décidé de partir en vacance avec son fiancé Francesco», raconte la mère de Barbara. Soudain, à 120 kilomètres des côtes, à 7000 mètres d'altitude, le moteur droit de l'avion s'éteint. «On a perdu le deuxième moteur. Il faut descendre à 5000 mètres». Le commandant Garbi amorce une descente d'urgence. «Quand un seul moteur s'éteint, il faut voler à plus basse altitude. L'air est plus dense et l'hélice gagne en efficacité», explique un expert. Dans de telles circonstances, avec un seul moteur, il est préférable que l'ATR 72 vole à une altitude de 5000 mètres. «Manettes de poussées à l'arrêt». L'équipage tente de rallumer le moteur droit. Mais deux minutes après l'extinction du moteur droit,… le deuxième moteur de l'avion tombe en panne.«Arrête, arrête, le moteur s'est éteint». «Les moteurs se sont tus. D'abord on a cru à une attaque terroriste. Parce que c'était presque devenu courant à l'époque. On se demandait ce qui se passait. On a regardé le poste de pilotage pour voir si quelqu'un essayait de détourner l'appareil», raconte un membre d'équipage. L'avion plonge vers la mer à une vitesse de 245 mètres par minute. «May Day. May Day. May Day. On a perdu les deux moteurs. Demande l'autorisation d'atterrir à Palerme». Les pilotes espèrent encore atteindre un aéroport. Mais ils ont 110 kilomètres à franchir avant de survoler les côtes. Ils sont formés pour réagir en cas d'urgence de toutes sortes. Ils disposent d'une liste de vérification qui leur dicte les opérations à effectuer pour régler la plupart des problèmes. A suivre