Santé n Des dizaines de personnes ont fait l'objet d'un test sur le diabète et l'hypertension artérielle à la station de métro de Tafourah. Le président de l'association des diabétiques de la wilaya d'Alger, Fayçal Ouhadda, organisateur de cet évènement en collaboration avec l'association scientifique des étudiants en pharmacie d'Alger, a indiqué que «des médecins s'occupant du dépistage de ces maladie ont accueilli dès la matinée de nombreuses personnes». Les membres des deux associations ont souligné qu'elles ont organisé cette journée à destination du public dans la station de métro d'Alger pour sensibiliser la population et lui inculquer la culture sanitaire qu'il s'agisse des malades ou des personnes saines. «Je salue cette initiative car les étudiants et les médecins ont permis une sensibilisation des citoyens sur les facteurs de risques et sur la nécessité d'une alimentation saine», a souligné un des passants qui s'est soumis à la batterie de tests proposés. Selon une étudiante, «les diabétologues et les médecins généralistes ainsi que le personnel de santé sont appelés à effectuer du dépistage à des personnes qui ignorent qu'elles sont atteintes de ces maladies afin de les orienter pour une meilleure prise en charge dans les structures de santé». Entre 8% et 12% de la population de la wilaya d'Alger souffrent du diabète et plus de 500 nouveaux cas y sont recensées chaque année contre 15 000 sur le territoire national, a indique jeudi dernier l'association des diabétiques de la wilaya d'Alger. «Tous les malades de la wilaya sont pris en charge par onze polycliniques et quatre maisons du diabétique dont celle de Ruisseau, Bouzaréah, El-Harrach et Bab El-Oued», a indiqué M. Ouhadda. Mais certaines associations continuent à plaider pour la prise en charge par les autorités des malades qui ne peuvent se faire rembourser à l'ulcération du pied diabétique, car non affiliés à la Sécurité sociale. «Nous lançons un appel aux ministères concernés, notamment ceux de la Santé ainsi que de la Solidarité nationale, pour qu'ils trouvent une solution à ce problème auxquel nous sommes confrontés. Les malades présentant un pied diabétique ne peuvent pas accéder facilement aux soins et même si le traitement sera disponible au niveau des pharmacies, ils ne pourront l'acquérir», a déploré la Fédération nationale des associations des diabétiques.