Afrique du Sud- Appel à la guerre l Le chef du parti d'opposition sud-africain des combattants pour la liberté économique (EFF), Julius Malema, a affirmé dans une interview dans une Chaîne satellitaire, diffusée dimanche soir, qu'il allait «bientôt perdre patience» et qu'il n'excluait pas d'avoir recours à la violence pour renverser le gouvernement. «Nous n'avons pas peur de l'armée, nous n'avons pas peur de nous battre. Nous allons combattre», explique Julius Malema dans l'interview. Relancé par le journaliste qui lui demande clairement si cela signifie qu'il est prêt à prendre les armes, M. Malema répond sans ambiguïté : «oui littéralement, je le pense littéralement». Depuis plusieurs mois, les EFF réclament le départ du président sud-africain Jacob Zuma qu'ils accusent d'avoir corrompu le pays. Egypte-Arrestations l Les forces de sécurité égyptiennes ont arrêté dans les dernières 24 heures des dizaines de personnes dont des avocats et des militants des droits de l'Homme avant une manifestation antirégime prévue le 25 avril, a indiqué un collectif d'avocats. Ce collectif a publié, hier soir, sur sa page officielle Facebook une liste de 59 personnes interpellées depuis jeudi. Des témoins et le collectif d'avocats ont déclaré que de nombreux militants ont été arrêtés jeudi soir alors qu'ils se trouvaient sur des terrasses de café, dans le centre du Caire. Plusieurs groupes d'opposition dont le mouvement du 6-Avril, chef de file de la contestation populaire qui chassa le président Hosni Moubarak du pouvoir début 2011, ont appelé à une manifestation le 25 avril contre la politique menée par le président Abdel Fattah al-Sissi. Yémen-Pourparlers de paix l Les négociations entre pouvoir et rebelles yéménites ont repris hier vendredi à Koweït sous l'égide de l'ONU pour tenter de trouver les moyens d'entamer un processus à même de stopper un conflit dévastateur. Ces difficiles pourparlers menés par des représentants du pouvoir du président Abd Rabbo Mansour Hadi, soutenu par l'Arabie saoudite, et ceux des rebelles Houthis et de leurs alliés, appuyés par le rival iranien, ont finalement commencé jeudi avec trois jours de retard grâce aux efforts intenses déployés par l'ONU. Un cessez-le-feu précaire est entré en vigueur le 11 avril dans ce pays pauvre de la péninsule arabique mais les protagonistes s'accusent depuis mutuellement de le violer. Les Houthis avaient boudé le début prévu initialement lundi des pourparlers pour protester contre ces violations. Grande Bretagne-USA- Menaces l Le président américain Barack Obama a menacé hier vendredi le Royaume-Uni de «passer en queue de peloton» de ses relations commerciales avec les Etats-Unis s'il choisit de quitter l'Union européenne à l'issue du référendum du 23 juin. «Certains pensent peut-être qu'il y aura un accord de libre échange USA/Royaume-Uni mais cela n'arrivera pas de sitôt (...) Le Royaume-Uni sera en queue de peloton», a-t-il prévenu lors d'une conférence de presse à Londres avec le Premier ministre britannique David Cameron. Dans le quotidien populaire The Sun, l'exubérant maire de Londres, Boris Johnson, partisans du Brexit, a accusé le président américain d'«hypocrisie» et d'«incohérence», déclarant que les Etats-Unis n'accepteraient jamais pour eux-mêmes les limitations de souveraineté que les membres de l'UE ont consenties.