l Dans le cadre de la Journée mondiale des musées et de la clôture du Mois du patrimoine (18 avril-18 mai) trois expositions artistiques ont été inaugurées mercredi à Alger. La première, ouverte au Musée public national d'art moderne et contemporain et intitulée «Genèse II, une collection qui s'agrandit», a porté sur les œuvres de 147 artistes d'Algérie et de Russie, dont 38 tableaux du plasticien algérien Mohamed Issiakhem, dans le cadre d'un don de deux collectionneurs d'art, Zoulikha Benzine Inal et Djaâfar Inal, et sont exposées pour la première fois. L'exposition, qui dure jusqu'au 29 septembre, des tableaux de plasticiens algériens, dont Amour Hakar, Hellal Zoubir et Salim Benissaâd, outre le Russe Anatoli Alexandrovic, dont les créations reflètent sa vision sur l'homme et sur la culture algérienne. D'autres œuvres d'art moderne et contemporain (sculpture et installations), réalisées par des artistes et designers algériens, tels Mohamed Reda Skandar, Hichem Lahlou et Mohamed Tara font partie de cette exposition. Le Musée public national d'antiquités abrite la deuxième exposition sous le thème «Voyage à travers le Zilij : les carreaux de faïence», regroupant une importante collection de faïences et de carreaux de céramique qui remontent aux ères hammadide, zianide et ottomane. Dans le cadre de cette manifestation, qui doit se prolonger jusqu'au 30 septembre, sont exposés des tableaux de céramique d'art moderne de Mohamed Temam, Omar Racim, et Mohamed Anime Oumana. La troisième exposition, inaugurée au Musée public national du Bardo, intitulée «Costumes algériens miniatures» comporte 30 poupées en costumes traditionnels algériens conçus par Zineb El Mili. Cette collection, acquise par l'établissement du Bardo en 2005, incarne la diversité du patrimoine vestimentaire de la femme algérienne. Le directeur du patrimoine au ministère de la Culture, Mourad Bouteflika, a indiqué que ces expositions constitueront des cadres de travail que le ministère adoptera à l'avenir pour valoriser les musées, non seulement en tant que patrimoine culturel, mais aussi en tant que valeur économique.