Alger L?un des deux voulait voyager. Mais son document était périmé et son statut de «repris de justice» n?était pas pour arranger les choses. La solution : s?adresser à un spécialiste du faux? Lors du contrôle des passagers à destination de la France, les éléments de la PAF de l?aéroport d?Alger ont procédé à l?arrestation d?un passager en possession d?un passeport falsifié. Le mis en cause avait «traficoté» les dates d?entrée et de sortie du territoire national. Le document incriminé porte également de faux cachets d?entrée et de sortie. L?enquête effectuée par les enquêteurs de la police judiciaire a révélé que Kamel, 32 ans, est un repris de justice qui a été aidé dans son entreprise par un complice en l?occurrence, Ali, âgé de 35 ans. Il a réussi également à falsifier la date de validité de son passeport, qui avait expiré en 2002. Les deux malfaiteurs, arrêtés, ont reconnu les faits. Ils seront jugés pour association de malfaiteurs et ont été présentés devant le tribunal d?Alger le 25 septembre 2004. Les accusés ont reconnu les faits. Au cours de l?audience, le président leur a rappelé leur passé judiciaire en leur faisant remarquer qu?ils n?en sont pas à leur première affaire de trafic. Le ministère public relatant les faits contenus dans le dossier requiert une peine de 12 ans de prison. A la fin des délibérations, le juge prononce une peine de 10 ans de prison pour chacun en vertu des articles 266 et 330-2 du Code pénal.