Résumé de la 11e partie n Après sa mésaventure en pleine rue, Sonia se retrouve chez une vieille dame qui met sa salle de bains à sa disposition. Sonia demanda depuis la salle de bains : - Mais pourquoi me demandez-vous ma taille, madame ? - Parce que mon fils Karim et moi allons essayer de te trouver des habits ... - Euh... non... madame... Je remettrai mes habits... Il suffira de les nettoyer un peu... - Arrête de dire des bêtises... Il te faut des habits propres et secs ! Alors, c'est du 38 ou du 40 ? Allez, ne sois pas gênée…Ce n'est pas envers tous les gens que j'ai l'occasion d'accomplir une bonne action. - Ma taille est 40. - C'est bien ce que m'avait dit mon fils ! Sonia était si émue devant tant de générosité qu'aucun mot ne sortit de sa bouche. Pas même pour remercier ses deux sauveurs. Trois quarts d'heure s'écoulèrent. Sonia était en train de s'essuyer le corps lorsqu'elle entendit frapper à la porte de la salle de bains. - Oui ? - C'est moi, fit la dame. Si tu as fini, je t'ai ramené une robe de chambre... en attendant que Karim revienne avec les habits neufs. - Oh ! non, madame... Vous n'auriez pas dû le laisser partir. - Je t' ai déjà dit de ne pas m'appeler madame... - Excusez-moi, Khalti Rachida... - C'est à toi de m'excuser d'avoir mis au monde une fille trop grande de taille. - Vous avez une fille trop grande de taille et vous vous en excusez ? s'étonna Sonia tout en entrouvrant la porte pour prendre la robe de chambre. Je... je crains de ne pas vous comprendre madame... euh… khalti Rachida... - Si elle avait une taille comme toutes les autres filles, j'aurais pu te donner une de ses robes. Mais elles sont toutes trop grandes pour toi. Puis s'étant rendu compte que ses propos risquaient d'être mal interprétés, elle s'empressa d'apporter quelques rectifications. - Hé, Sonia, Sonia ! La jeune fille passa de nouveau sa tête à travers la porte. - Oui ! - Ne va surtout pas croire que je suis mécontente que mon fils soit descendu t'acheter des vêtements. Et en pensant à ceux de ma fille, ce n'est pas non plus dans le but de nous éviter une dépense... Les tenues de ma fille sont toutes très belles. C'est mon fils aîné, qui est steward, qui les lui a ramenées de ses nombreux voyages. Et j'aurais voulu t'en offrir une ou deux, mais hélas ! comme je te l'ai dit, elles sont trop larges et trop longues pour toi. - Khalti Rachida, vous avez tort de vous tourmenter... vous m'avez déjà offert, en quelques minutes, beaucoup plus que ce que d'autres m'ont donné en vingt ans. - Peut-être... mais je ne voudrais pas que tu te trompes sur mes intentions.