Résumé de la 87e partie n Le jeune couple qui se trouvait dans les escaliers intervient pour contredire Razika et témoigner en faveur de Abdenour et de la vérité. Une ambulance arriva et emmena Razika à l'hôpital Mustapha. Après une série de radios, les médecins conclurent que la dame n'avait absolument rien de cassé. Deux heures plus tard, celle-ci se rendit au poste de police où se trouvaient déjà Abdenour, l'avocate et le jeune couple qui avaient promis de témoigner en faveur de ce qu'ils avaient vu de leurs propres yeux. L'officier qui avait entendu Razika la première fois dit à celle-ci : - Madame, réfléchissez bien… vous maintenez votre plainte, sachant que vous n'avez rien de cassé et que trois témoins dont une avocate soutiennent que votre mari ne vous a pas poussée dans les escaliers ? - Oui…Ce n'est pas parce que mon mari a réussi à les corrompre avec de l'argent que je vais me dégonfler… Oui, il m'a poussée dans les escaliers pour se débarrasser de moi et pour mener une vie paisible avec sa jeune épouse. - D'accord, madame, je note vos propos. Abdenour n'en croyait toujours pas ses oreilles…Pourquoi Grand Dieu ! sa femme le haïssait-elle à ce point ? Au point d'engager contre lui un procès perdu d'avance ! Il eut un pincement au cœur quand il vit Razika s'en aller avec ses deux fils à bord d'une voiture qu'il avait lui-même achetée. Après leur départ, il vit sa fille s'approcher de lui. Comme elle était en larmes, Abdenour ne put empêcher les siennes de tomber. Malgré l'émotion, le quinquagénaire trouva la force de murmurer : - Ce n'est pas vrai, Nacéra…je n'ai pas poussée ta mère dans les escaliers… - Je sais, papa…je sais… je sais que tu es incapable de faire une chose pareille… ça c'est une idée diabolique de son frère Dahmane… - Ah ! Tiens, je n'y ai pas pensé… - Oh ! Si, papa…Il exerce sur elle une sorte d'ascendant…Il domine aussi psychologiquement Nadir et Nassim… - Hum…C'est pourquoi, tes deux frères se sont rangés du côté de leur mère ? - Non, papa. Ils se sont rangés du côté de leur oncle Dahmane. - Eh bien, tu vas voir comment je vais arranger ce barbu ! Il me payera mes loyers jusqu'au dernier centime ! A suivre