Résumé de la 65e partie n Abdenour écoute les doléances de sa femme, accède à ses désirs et lui donne rendez-vous chez le notaire. Abdenour toisa sa première épouse et lui répondit : - Essaie de fouiller d'abord ta mémoire Razika. Y a-t-il eu un jour où je t'ai menti ? - Non…non…maintenant que tu me le demandes, je dois avouer que je ne me rappelle pas t'avoir entendu proférer des propos mensongers. Et quand tu fais une promesse tu y tiens toujours. Ah ! Oui…je me rappelle lorsque Nacéra était sur le point de fêter son 22e anniversaire et que tu lui avais demandé quel cadeau lui ferait plaisir. Elle t'a répondu : une voiture. Et moins de deux heures plus tard, elle avait eu sa voiture ! - Ah ! Tu te rappelles, hein ? Essaie de fournir des efforts et tu réaliseras que je ne suis pas le monstre que tu es en train de croire. - Oh ! Non…tu n'es pas un monstre… Si tu dis que demain nous nous retrouverons chez le notaire c'est que nous y serons. - Bon, c'est terminé ? Personne n'a plus rien à dire ? - Les deux fils d'Abdenour et leur oncle firent «non» de la tête. Alors Abdenour se leva. Razika en fit autant. Puis elle se tint en face de son mari et elle lui demanda : - Il y a une question qui me taraude… - Je t'écoute. - Cet appartement, tu l'as inscrit sur le nom de cette makhlouqa qui est enfermée dans une des chambres ? - Non…Il est à mon nom… Tu veux que je le mette à ton nom ? - Oui…C'est plus prudent… - C'est plus prudent en effet…Demain nous réglerons tout cela chez le notaire… - D'accord… et je sais que tu tiens toujours parole. - Merci, Razika… Puis se tournant vers son beau-frère il lui sourit : - Ah ! Mon frère Dahmane… A partir de demain, tu n'auras plus de soucis au sujet du loyer de mon magasin… Comme tu fais partie de la famille, j'ai décidé qu'il n'y ait plus de litiges d'argent entre nous. - Ah ! bon ? Et qu'est-ce que… euh…. tu as l'intention de faire ? Effacer la dette de mon loyer ? - Oui…et en plus, demain, ce local sera à ton nom… - Ah ! il faut ajouter inchallah ! A suivre