Période coloniale : des négociations sur le sort de 2 000 Algériens l Le ministre des Moudjahidine a annoncé hier dimanche que des négociations sont actuellement en cours entre l'Algérie et la France pour déterminer le sort de 2 000 Algériens disparus durant la période coloniale. «Des commissions regroupant des représentants de plusieurs ministères concernés par la question des Algériens portés disparus durant la période coloniale s'attellent à préparer des dossiers liés aux négociations entamées depuis quelques temps et qui ont abouti au recensement de 2 000 cas de disparition», a indiqué le ministre. La France a reconnu 20 cas de disparition puis 60 cas seulement. Toutefois, l'Algérie a recensé 2 000 cas de disparus et des dossiers concernant chacun d'eux ont été préparés et sont disponibles au niveau du ministère des Moudjahidine. Tayeb Zitouni a précisé que ces dossiers concernent les prisonniers algériens disparus dans les prisons coloniales ou encore les personnes qui n'ont plus donné signe de vie après leur convocation par les policiers ou gendarmes français. «Le règlement du dossier des disparus, la restitution des archives nationales détenues en France, l'indemnisation des victimes des essais nucléaires français au Sahara et la reconnaissance par la France de ses crimes perpétrés durant la colonisation sont autant d'éléments qui contribueront à l'établissement de relations naturelles entre la France et l'Algérie», a, en outre, souligné le ministre. Formation : nécessité de réadapter les centres d'excellence l Les centres d'excellence de la formation professionnelle en cours de création à travers sept wilayas devront être adaptés aux besoins de l'économie nationale, notamment à l'agriculture qui constitue une alternative d'avenir pour le pays, a souligné le ministre du secteur hier dimanche. Décidés en janvier 2016 par les ministères de l'Agriculture et de la Formation professionnelle dans le cadre d'une convention conjointe, ces centres d'excellence aux métiers de l'agriculture et de l'agro-alimentaire seront des «établissements de référence offrant des formations adaptées aux exigences des jeunes et aux besoins de l'environnement économique selon des standards internationaux», a expliqué Mohamed Mebarki qui visitait l'Institut national de la formation professionnelle (INSFP) de Lakhdaria, spécialisé dans les métiers de l'agriculture. Cet institut sera transformé en un centre d'excellence en agriculture à partir de septembre prochain pour former dans les filières lait, apiculture, céréaliculture, maraîchage, arboriculture, élevage et oléiculture, a indiqué le ministre. «Ces futurs centres d'excellence devront aussi être créés en partenariat directe avec le ministère de l'Agriculture, avec les entrepreneurs et les agriculteurs», a insisté M. Mebarki. D'autres centres d'excellence sont en cours de création à Mascara, Oran, Khenchela, Biskra, Aïn Defla et El-Oued, a précisé le même responsable, mettant l'accent sur l'importance des spécificités de chaque région en matière de production agricole. Fiscalité ordinaire : les salariés ont généré plus de 25% l L'Impôt sur le revenu global (IRG) des salariés a généré en 2015 plus de 25% de la fiscalité ordinaire budgétisée, a affirmé hier dimanche le ministère des Finances. L'IRG sur salaires, un impôt retenu à la source, a ainsi rapporté 580 milliards de dinars (mds DA) en 2015 (contre 532 mds de dinars en 2014), alors que l'IRG sur les autres revenus s'est chiffré à 86,2 mds de dinars (contre 70,5 mds de dinars), selon les données du ministère. L'IRG sur salaires a alors représenté 25,37% des recettes fiscales ordinaires effectives budgétisées en 2015 lesquelles se sont établies à 2 288,75 mds de dinars. A noter que quelque 11,5 millions de salariés sont affiliés à la Caisse nationale d'assurances sociales (Cnas). Quant à l'impôt sur le revenu des sociétés (IBS), soumis au système déclaratif, il a rapporté au Trésor 334 mds de dinars (contre 270 mds de dinars en 2014). Le produit des impôts divers sur affaires (TVA, TIC...) s'est chiffré à 803,2 mds de dinars (contre 765,2 mds de dinars). La TVA imposée aux importations a rapporté 467 mds de dinars alors que celle imposée à la consommation intérieure a été de 265,3 mds de dinars. Le Trésor a, en outre, encaissé 54,8 mds de dinars en 2015 grâce à la Taxe intérieure sur la consommation (TIC) tandis que 81 mds de dinars ont été recouvrés au titre de l'enregistrement et du timbre.